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Respect de 4 ?


Chris

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Fabien Chabreuil

Bonjour à toutes,

Que de merveilles sur ce panneau ! Que de perles de courage, de lucidité et d'amour ! Que de belles personnes ! Il n'est pas si simple de tirer autant de choses que vous réussissez à le faire de simples échanges écrits. Ce n'est rien de dire que cette évolution me remplit de joie.

Dans ce chemin, il y a une première phase de forte souffrance que nous avons évoquée au début de cette conversation et dont vous avez témoigné. Le piège de cette phase est de renoncer tant la douleur est grande.

Il y a ensuite une deuxième phase de bonheur intense, de soulagement et d'optimisme dont vous avez aussi témoigné. Le piège de cette deuxième phase est de croire que cet état va être permanent et de se décourager ou de renoncer si ce n'est pas le cas.

Je l'ai dit souvent, on ne se débarrasse pas de son ego, on se désidentifie de lui. Cela signifie qu'il y aura encore d'innombrables moments où vous vous sentirez tristes, en colère, découragées, non-respectées ou quoi que ce soit d'autre. Simplement, il s'agit de rester observateur de cela en sachant que ce n'est pas soi.

C'est dire, Chris, combien j'ai été sensible à ta dernière intervention qui prend en compte avec une vraie humilité la notion de temps et le besoin de ténacité pour maintenir ce mécanisme d'attention.

Juste aussi est l'absence de regrets : "Peu importe si j'ouvre les yeux seulement maintenant, l'important est que je réussisse à les maintenir dans cette position." Et même s'ils se refermaient un instant, tu sauras que tu peux les rouvrir et comment le faire.

Cela a été abordé dans d'autres discussions. Les trois grandes vertus liées aux trois centres sont l'amour, la confiance et l'espérance. Cette conversation en est pleine. C'est moi qui vous remercie.

Très amicalement,
Fabien

P.-S. : Louise, quand tu te sens déstabilisée, tu peux appliquer la méthode que j'ai conseillée à Esméralda dans le message du 10 octobre ci-dessus.

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Salut Louise,
Salut p'tite soeur (Chris),
Salut Fabien,

Je suis moi-même émerveillée, Fabien, de constater tout cela (amour, confiance, espérance) dans une discution de 4. J'avais l'impression, au début de ma démarche Ennéagramme, de faire partie du type le plus pénible, et le plus difficile à "décrotter".

Alors, c'est une merveille de lire Christelle et de constater son évolution, son changement depuis le début de ses interventions !
Et de voir que Louise apprend beaucoup sur elle simplement en lisant ce panneau et qu'elle arrive à mieux se comprendre et ainsi à mieux s'accepter. Permettre cela à une personne, c'est d'après moi une immense contribution au monde, quand on pense comme moi que si le monde va si mal, c'est par manque de compréhension de soi et des autres.

Peut-être qu'un 4 qui va pas très bien cherche à ce qu'on le comprenne lui. En tout cas, un 4 qui va assez bien agit pour se comprendre lui-même, puis pour comprendre les autres, et les aider à mieux se comprendre aussi. Et c'est agréable de voir cette application en direct !

Avoir contribué à cela grâce à ce panneau me réjouit, Louise. Je suis reconnaissante de ton travail Fabien… :heart:

"On ne se débarrasse pas de son ego, on se désidentifie de lui […] qu'il y aura encore d'innombrables moments où vous vous sentirez tristes, en colère, découragées, non-respectées ou quoi que ce soit d'autre."
Et justement, Fabien, après cette dernière "période d'évolution positive" (ci-dessus expliquée), voilà que mon ego a planté un piquet de grève et manifeste ! Il manifeste de la colère !

C'est hyper-dur de lutter contre ça. Alors j'applique ma méthode habituelle : prévenir mon entourage, leur expliquer mon état en essayant de les déculpabiliser (pas toujours facile) et laisser vivre celà, en observant cette danse. Puis comprendre ce que mon ego manifeste pour trouver une solution ensemble.

Mon ego est en colère parce qu'il lutte contre la lenteur de compréhension des autres. J'ai constaté ces jours derniers avec mon "ami-amant-de-jeunesse-retrouvé" que ce que je lui demandais et lui proposais il y a 15 ans, il ne l'a compris que 13 ans plus tard ! Et j'ai l'impression aujourd'hui (Rah ! NON !), mon ego a l'impression aujourd'hui d'avoir perdu 15 ans pour rien !

J'ai deux enfants et lui trois… Alors que c'est de patience dont j'avais besoin à l'époque, il est parti me trouvant trop jeune pour avoir des enfants ?! Et MON EGO a l'impression que je paye aujourd'hui ses conneries, puisque la situation (est) paraît hyper-compliquée pour mon ego. Mon ego n'est donc pas content du tout, qu'on ne m'ait pas fait confiance, qu'on ne m'ait pas écouté, qu'on ne m'ait pas comprise… tout cela pour se retrouver à la case départ avec des complications supplémentaires et donc une vie pas exactement comme ce que mon ego aurait trouvé idéal ! :angry:

Donc mon ego manifeste :angry: et forme une boule de colère noire dans mon plexus dpuis hier soir !

Donc j'applique la consigne "Fabien" : Simplement, il s'agit de rester observateur de cela en sachant que ce n'est pas soi. :wink:

Je pense aussi à Chris qui dit : "Peu importe si j'ouvre les yeux seulement maintenant, l'important est que je réussisse à les maintenir dans cette position." Oui, oui, oui ! Chris, et cela quoi que manifeste ton ego !

Amicalement,
ESM4

Esméralda – 4 mu aile 3

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  • 1 year later...

Bonjour à tous,

 

A la lecture de ce thème, je voudrais ajouter une réflexion à propos du sens de l'honneur, très proche de la notion de respect.

 

[Honneur = Dignité morale. Fait de mériter la considération, l'estime des autres et de soi-même sur le plan moral et selon les valeurs de la société. (Dignité = Respect que mérite quelqu'un ; Respect de soi). Le petit Robert]

 

Considérant mon parcours, je m'interroge sur le sens de l'honneur, que je n'ai jamais eu, de la même manière que le respect.

En effet, je me trouve toujours des excuses pour ne pas faire, agir ou être. Je reste en retrait, n'ayant pas le sentiment d'être utile, ou tout simplement présent dans la vie. Je baisse plutôt la tête, usant de l'apitoiement… :sour:

 

Le point de départ de ma réflexion :

Je pense surtout au témoignage de Fabien dans le 4 et l'inaction, dans lequel il évoque son changement de parcours professionnel et il termine en disant :

Patricia se lançait avec moi dans ce projet, et il était hors de question de la mettre en échec, de la faire souffrir, ou de lui refiler tout le boulot.
J'ai aussitôt estimé qu'il avait le sens de l'honneur. Cette attitude positivement altruiste et respectueuse m'a bouleversé.

 

A la suite de cette constatation…

 

Mon témoignage :

Cette semaine, je suis arrivé en retard à un rendez-vous. La personne qui m'attendait était dans une situation délicate ; de fait, elle ne m'a pas attendue. Une heure après, face à elle, je me suis excusé, sans me justifier. En fait, avant le témoignage de Fabien, j'aurais très bien pu dire : je suis en retard à cause de mon épouse qui elle-même était arrivée en retard pour garder notre fille, je ne pouvais pas me déplacer, etc., donc faire porter la "faute" sur mon épouse.

C'est la première fois que j'assumais entièrement ma "faute", seul.

Et notre entretien, en définitive, s'est alors bien déroulé. Intérieurement, je repoussais les assauts de ma culpabilité de 4.

Et le sens de l'honneur ?

C'est à ce moment-là que j'ai pu comprendre que je devais respecter et mon épouse, et la personne avec laquelle j'avais rendez-vous, et moi-même.

Je me suis dit : personne n'est en tort. Je dois développer mon sens de l'honneur et assumer seul cette situation, sans faire porter la faute sur qui que ce soit.

 

Je considère que je suis assis autour de la table ronde de l'ennéagramme, la table du respect (Respect = Sentiment qui porte à accorder à quelqu'un une considération admirative, en raison de la valeur qu'on lui reconnaît, et à se conduire envers lui avec réserve et retenue. Le Petit Robert).

 

Alors mes interrogations :

Le sens de l'honneur est-il absent uniquement pour moi, ou pour les 4, ou les 4 alpha, ou pour les types réprimant le centre instinctif ?

Le sens de l'honneur peut-il être une marque de l'ego ? Existe-t-il un sens de l'honneur modéré, excessif ?

Suis-je en train de "réinventer" la notion de respect ? Ou la loyauté, orientation du 6 ?

Le sens de l'honneur n'est-il pas amour, courage et loyauté ?

N'est-ce pas une manière d'être, ici et maintenant ?

 

Amicalement,

Christian

Christian (E4 alpha, Aile 5, C= S- X+)

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  • 9 years later...

Bonjour à tous,

Cette discussion ancienne m'a littéralement bouleversée et, où qu'elles soient aujourd'hui, je voudrais commencer par remercier Esmeralda, Chris et Louise pour leur courage et leur générosité à partager ces tourments émotionnels. Alors je me lance à mon tour sur les questions proposées par Fabien, en luttant très très fort contre la honte, ben oui. :peur:

"1. Quelle est ma définition du respect ?"
Ça commence mal, je bloque. J'ai passé des heures à chercher une formulation, quelque chose qui soit "juste". Grosse transe d'intellectualisation, comme à chaque fois que je me trouve face à une telle masse d'idées, d'impressions, d'émotions que je me sens totalement dépassée, incapable de mettre tout ça en ordre. Dans ces cas-là, je cherche un ou deux exemples concrets, en espérant qu'ils illustrent au moins en pratique ce que je suis incapable (pour le moment) de figer et de décrire clairement :

  • Je suis extrêmement attachée au respect de la liberté de choix de chacun, de mener la vie qu'il/elle souhaite. Mon anti-conformisme de 4 me rend très attentive aux situations où un entourage familial ou social exerce une pression quelconque sur quelqu'un pour qu'il/elle fasse "ce qui est attendu".
  • Le respect de l'espace et de l'intimité sont tout aussi importants à mes yeux. S'imposer, débarquer sans prévenir, interroger, insister, etc. sont des comportements qui, pour moi, illustrent l'absence de respect de la personne et de son espace. Je suis moi-même une extravertie, mais au contact de mon père et de ma fille aînée qui sont tous deux des introvertis, j'ai appris à respecter ce besoin vital.

"2. À quoi est-ce que je sais que je suis respectée ? À quoi est-ce que je sais que je ne le suis pas ?"
(Un coup de latte sur le museau de la honte, qui danse sur le clavier…)
​Je n'en sais rien. Je contemple mon passé et une bonne partie de mon présent en pensant que chaque fois que j'ai pris une décision sur cette base ("je ne suis pas respectée"), c'était probablement une pure construction égotique. Je reprends quelques exemples concrets :

  • Lorsque j'ai l'impression d'être moquée et humiliée, généralement sur les choses de la vie quotidienne ou relevant d'une activité physique ou sportive. Ma mère est (sans doute involontairement) le maître-programmeur de ce truc-là. Avec mon centre instinctif de panda, j'ai toujours vécu avec une honte et une rage intense les remarques "amusées" sur mes défaillances d'inadaptée : "Cette petite, elle est empotée et toujours dans la lune.", "Décidément ma chérie, tu ne sais pas t'arranger. Pourtant avec les heures que tu passes devant la glace…", "Toi, danseuse ? Haha !", "Toi, passer ton permis ? Waou, on va prévenir la police, hein.", "Toi, tu veux des enfants ? Mais tu sais dans quel sens on les prend au moins ? Tu n'as même jamais fait de baby-sitting !" Etc., etc.
    J'ai consacré le stage Résilience à pardonner à ma mère sur tout ça, et d'autres choses, et je crois que ça m'a permis de déposer quelques tonnes d'excédents de bagages (même s'il m'en reste :cool:).
  • Lorsque je me sens utilisée, recherchée, sollicitée, et puis rejetée ou ignorée, pas écoutée, oubliée. Sujet encore trop douloureux pour que j'arrive à en parler.
    Je me trouve inévitablement confrontée à la honte et à l'auto-dévalorisation, parce que je sens que je n'ai pas su repérer à temps les signes que mes valeurs essentielles étaient transgressées — dans ce magma d'émotions violentes et changeantes, d'intellectualisation, d'oscillations entre rester présente à la relation et m'enfuir aussi loin que possible. C'est un travail immense au quotidien que de rester connectée à la réalité, observer l'ego et ses messages, et s'en dés-identifier tout doucement, centimètre par centimètre, parfois basculer en arrière, se relever, recommencer.

"3. Parmi les critères définis au point 2, lesquels demandent le respect pour mon ego et lesquels demandent le respect pour mon essence ?"
À ce stade, je vois surtout des réactions et des exigences de mon ego…

"4. Étant donné les critères définis au point 2, est-ce que je respecte véritablement les autres ? (Pour ce faire, il ne faut pas répondre en théorie, mais analyser son comportement réel.)"
Probablement pas autant que ce que mon ego me raconte. Et là encore, j'ai l'impression de ne pas savoir identifier les repères à temps. Je considère désormais que je respecte les autres lorsque mes actions ne portent pas d'intention de contrôle ou de manipulation émotionnelle pour obtenir d'eux ce que je veux, et que je leur laisse l'espace dont ils ont besoin. Dans mon comportement réel, je suppose que ça se traduit souvent par des schémas de fuite et de retrait — et mon ego attend tranquillement le bon moment de solitude intense, de culpabilité ou de regret pour passer en boucle tous les messages négatifs autour de mon inadaptation. :sour:

"5. Que serait le respect de mon essence ?"
… Je vais laisser le temps au magma de se poser et se filtrer, continuer à y réfléchir… :perplexe:

Marie-Noëlle - 4α 3 C- S= X+/-

"La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas" (Confucius)

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Merci Marie-Noëlle d'avoir réactivé cette conversation. Le thème est fondamental pour un 4, et il a été en repos pendant 10 ans ! C'est dire qu'il y a des ego qui se sont bien défendus ! Curieusement, Mdo aussi en a parlé hier. J'espère avoir la suite de ton témoignage, la décantation une fois faite.

 

Je te rappelle, ainsi qu'à ceux qui arriveraient maintenant, que dans mon message du 8 octobre 2002, j'avais complété la question 3 : "Parmi les critères définis au point 2, lesquels demandent le respect pour mon ego et lesquels demandent le respect pour mon essence ? En quoi ceux qui demandent le respect de mon ego sont-ils une négation de mon essence ?"

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien, bonjour Marie-Noëlle, bonjour à tous…

 

Curieux en effet que ce thème du respect, fondamental pour les 4, resurgisse avec deux réactions presque simultanées ! Pour ma part, j'ai découvert ce sujet en en lisant un autre !

 

Marie-Noëlle, je voulais te dire que je pourrais répéter exactement ce que tu dis pour le "non respect".

  1. Des moqueries, des remarques ironiques, en particulier en public, de ma mère sur ce que j'entreprenais. L'école, la chorale, le sport, mes amies, mes émotions, mes actes, ce que j'étais… Tout y passait, et comme toi j'ai développé un centre instinctif que je qualifierais comme proche de la limace. Et une hyper-sensibilité à la moquerie et à la critique, assortie de crises de colère où j'accuse les autres de me manquer de respect. De rares fois c'est justifié, mais la plupart du temps c'est une réaction automatique de mon ego, et ça fait des ravages. Tout comme toi aussi, c'était mon sujet au stage Résilience, et ça m'a beaucoup libérée et apaisée. Il n'en reste pas moins beaucoup de travail.
  2. Et aussi, dès que je me sens utilisée, puis oubliée, ignorée, ça me met dans tous mes états.

Je n'ai pas encore trop réfléchi au questionnaire dans sa totalité, il faut que je prenne le temps de me poser et de réfléchir pour y répondre !

 

Amitié,

Mdo

Mdo – E4 alpha X ailes 3/5

"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe." Oscar Wilde 

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Chers amis,

 

Je vous livre ci-dessous l'état de mes réflexions, après une nouvelle étape de filtrage. Je vous confirme que c'est super dur. :surprised: Bonjour l'enchaînement de transes pour éviter de creuser le sujet là où ça fait mal.

 

"2. À quoi est-ce que je sais que je suis respectée ?"
Lorsque je me sens en sécurité (émotionnelle) dans une relation, même après avoir montré mes failles et mes faiblesses. Pour faire court, quand j'arrête de me prendre la tête et de me poser des milliers de questions :pt1cable:, que je me sens libre d'être joyeuse, optimiste, confiante.
"À quoi est-ce que je sais que je ne le suis pas ?"
Lorsqu’on me ment, lorsqu’on ignore mes demandes, lorsque de façon générale la relation m’apparaît déséquilibrée en termes d’implication de part et d’autre (de temps, d’attention, d’écoute, de communication, etc.).
"3. Parmi les critères définis au point 2, lesquels demandent le respect pour mon ego et lesquels demandent le respect pour mon essence ? En quoi ceux qui demandent le respect de mon ego sont-ils une négation de mon essence ?"
"5. Que serait le respect de mon essence ?"
Il me semble que dans l’essence, lorsque l’on vit les vertus de contentement et d’harmonie, il n’est pas nécessaire d’exiger le respect : les limites posées par les valeurs essentielles à ne pas transgresser sont alors comme des membranes perméables, qui permettent à la fois d’accepter l’autre dans toute son humanité, et aussi de se protéger à temps.
J'ai encore bien des questions pour trouver ce chemin et m’y installer durablement…
J’associe encore "me faire respecter" aux conséquences douloureuses déclenchées par mon ego : distance, rupture et solitude => j'y vois la confirmation que ma difficulté est davantage sur le timing que sur la définition des valeurs à ne pas transgresser. Je ne réagis pas à temps, je n’écoute pas les signaux, ou je ne sais pas encore bien filtrer, souvent perdue dans mon catalogue de transes hypnotiques (rêveries, hallucinations et autres VOD de mon monde parallèle :confused:).
Je sais que l'obsession du 4 pour sa part manquante pousse à chercher une connexion intense avec les autres/l’autre, et s'accompagne de la croyance que pour ça, on doit partager la même nature et la même intensité d’émotions, le même niveau d’investissement dans la relation.
Est-ce que c'est l'ego qui interprète cette asymétrie comme un manque de respect ? Comment savoir si la perception de cette asymétrie est réelle, un signal d'alarme pour le respect de soi, ou une distorsion envoyée par l'ego ?
À l'étape suivante, je sais que mon ego va m'inciter au retrait, et à l’auto-dévalorisation : j’ai tort de rechercher "ça", je ne dois pas attendre autant des autres/d’un(e) autre, je ne suis même pas capable de juger objectivement, je dois abaisser mes attentes : ouverture de l'autoroute vers ce que j'associe à une forme de contrepoids égotique, du "prosaïsme émotionnel", une illusion d'auto-suffisance, et le retrait. Je suis présente dans le monde parce qu'il le faut bien, mais seulement en façade. À l'intérieur, c'est le champ de ruines, comme une fracture ou une blessure ancienne qui se réouvre, et la désespérance s'installe. :peur:

Marie-Noëlle - 4α 3 C- S= X+/-

"La vraie faute est celle qu'on ne corrige pas" (Confucius)

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Bonjour à tous !

Je sais que l'obsession du 4 pour sa part manquante pousse à chercher une connexion intense avec les autres/l’autre, et s'accompagne de la croyance que pour ça, on doit partager la même nature et la même intensité d’émotions, le même niveau d’investissement dans la relation.
Est-ce que c'est l'ego qui interprète cette asymétrie comme un manque de respect ? Comment savoir si la perception de cette asymétrie est réelle, un signal d'alarme pour le respect de soi, ou une distorsion envoyée par l'ego ?

Voilà une question que je me pose pratiquement tous les jours depuis le stage Bases, et encore plus depuis le stage Essence.

Une variante de cette question est : "Est-ce que c'est mon ego qui me pousse à voir le verre vide, ou est ce que le verre est réellement vide, et qu'il y a une alerte que je ne sais pas voir ?"

J'ai beaucoup posé ce genre de questions, en particulier en ce qui concerne les relations, à mes amies (aucune n'est 4), et pratiquement toutes trouvent que c'est évident, il n'y a qu'à regarder ! J'en conclus que ce doit être un problème typiquement 4… Et je cherche toujours la réponse.

Alors comment faire ? Comment distinguer ce qui est manque du point de vue de l'ego, et ce qui manque vraiment dans la réalité de tous les jours ? J'ai beaucoup de mal à faire le tri, et bien sûr ça me complique énormément la vie…

Si quelques 4 ont une réponse, je suis intéressée !

Amitiés,
Mdo

Mdo – E4 alpha X ailes 3/5

"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe." Oscar Wilde 

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Fabien Chabreuil

Bonjour la compagnie,

"Une variante de cette question est : 'Est-ce que c'est mon ego qui me pousse à voir le verre vide, ou est ce que le verre est réellement vide, et qu'il y a une alerte que je ne sais pas voir ?' J'ai beaucoup posé ce genre de questions, en particulier en ce qui concerne les relations, à mes amies (aucune n'est 4), et pratiquement toutes trouvent que c'est évident, il n'y a qu'à regarder !"
Tes amies ont raison, Mdo ! Il suffit effectivement de regarder la réalité au-delà des transes du 4 ! Cela leur est facile puisqu'elles ne sont pas de cet ennéatype, comme il t'est sans doute facile de voir la réalité au-delà de leurs transes à elles. Prenons neuf personnes d'ennéatype différent et en cumulant leur part de lucidité, on obtient un être illuminé ! Évidemment si on cumule leurs taches aveugles, c'est moins bien…

 

Très amicalement,

Fabien

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