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l’ennéagramme

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Activités et déséquilibre des centres


Messages recommandés

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Et oui, Esméralda, pratiquer l'inversion des centres est difficile. Pire, "rechuter", revenir à ses anciennes habitudes peut être sacrément plaisant. Si notre ego est là depuis si longtemps, ce n'est pas pour rien : il a nous a permis de vivre et de fonctionner avec une certain efficacité, etc.

 

Le but de l'Ennéagramme n'est pas d'être confortable, il est d'être libre. C'est comme quelqu'un qui aurait passé des années étendu sur un canapé au point de n'avoir quasiment plus de force musculaire et de plus guère pouvoir en bouger. Quand il commence à faire un tout petit peu d'exercice, il souffre et se rasseoir est perçu comme un soulagement merveilleux. C'est là qu'est la vie ! Pourquoi se fatiguer à s'agiter alors que les coussins sont si confortables ? Après tout, il n'est pas sorti de son appartement depuis si longtemps, il n'a pas regardé à la fenêtre depuis si longtemps. Le monde extérieur est-il si beau que cela ? Existe-t-il même vraiment ? Ne sont-ils pas fous ou menteurs ceux qui lui disent que son salon est une prison ?

 

François, tu as raison : arrêter le cerveau et socialiser sont deux tâches prioritaires. Encore que pour la socialisation, en tant que 6, il te faille éviter le piège du groupe, forteresse protectrice contre un monde hostile.

 

J'ai proposé récemment deux activités à une 5 mu qui a la même hiérarchie des centres que toi, même si l'orientation est extérieure au lieu d'intérieure-extérieure : intégrer une chorale ou prendre des cours de danse de salon. Qu'en dirais-tu ?

 

Si tu vas contre ta passion, comment ne pas tomber dans la contre-phobie ? C'est pour cela qu'il suffit d'observer cette passion et de la laisser passer. Tu fais très prochainement le stage Eveil et aura toute une batterie d'outils pour cela.

 

Très amicalement,

Fabien (7)

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Bonsoir Fabien,

 

La danse de salon peut-être, la chorale bof. :happy: Question de goût.

Je n'arrive pas à trouver cet référence au groupe dans mon attitude : je suis très peu groupe, voire hostile à me mettre dans quelque groupe que ce soit.

La socialisation (et je reprends là le sujet de la discussion) me semble très dure en état de stress : je me suis retrouvé par exemple aujourd'hui à vivre de l'extérieur une fuite d'une réunion somme toute banale. Arrivé au métro, j'ai réalisé que je m'étais exclu involontairement. Et, c'est très douloureux de se voir faire des choses qu'on ne contrôle pas ! C'est plus fort que moi ! J'ai besoin de m'échapper des autres, être loin, isolé, pour éviter de montrer mes émotions, par peur de ne pas les contrôler (?).

Ce qui est "marrant", c'est qu'avant l'ennéagramme je pensais sincérement être quelqu'un d'émotionnel. Ne serais-je qu'un émotif ? Comment empêcher le cerveau de se mettre en route et de me retrouver dans une situation de projection quasi systématique en état de stress ? Puis, je me désintégre en 9 et là, j'ai un centre d'inertie énorme. Je ne peux plus rien décider.

Est-ce que le type de désintégration rentre en ligne de compte entre activités et déséquilibre des centres ?

 

A très bientôt,

François (6 mu, aile 5, sous-type sexuel)

François – E6 mu, aile 5, C+ S= X+

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Fabien Chabreuil

Bonjour François,

 

"La danse de salon peut-être, la chorale bof. :happy: Question de goût."

Peut-être ben qu'oui, peut-être ben qu'non. Après tout, ces activités ne sont pas conçues pour nous faire plaisir, mais pour nous aider à progresser. Il serait intéressant que tu analyses cette réaction. S'agit-il effectivement d'une simple affaire de goût (auquel cas va pour la danse de salon) ou le rejet de la chorale est-il lié à des mécanismes de ton type (auquel cas c'est malgré tout la bonne activité) ?

Le chant a une supériorité sur la danse. Il est plus facile d'en généraliser les bénéfices à l'ensemble de sa vie. En effet, la manière dont on bouge en dansant est très différente de celle dont on bouge dans la vie courante ; par contre, on peut poser sa voix en parlant un peu comme on le fait en chantant. En conséquence, avec le chant, le contact avec son corps et la présence qu'il implique sont plus aisés à maintenir en dehors des moments spécifiques où l'activité est pratiquée.

 

"Est-ce que le type de désintégration rentre en ligne de compte entre activités et déséquilibre des centres ?"

Je ne pense pas pour deux raisons. D'abord, les moments dans son type de désintégration doivent a priori être relativement rares. Ensuite, à ces moments-là, le stress est tel que le travail sur soi n'a guère de sens et que la priorité est d'être calmé et rassuré. Mais une fois que c'est fait, on se retrouve dans son type de base…

 

Quant à l'expression incontrôlable des mécanismes de son type, c'est l'objet d'un patient travail sur soi. Le type d'activités évoqué dans cette discussion y contribue.

 

Très amicalement,

Fabien (7)

 

P.-S. : le thème du 6 et du groupe a été évoqué dans plusieurs échanges de ce panneau. Si tu veux en parler, tu peux rejoindre ces pages ou créer une nouvelle discussion.

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Bonjour François,

 

Danse de salon ou chorale ?

Pour moi, la danse de salon, comme tout ce qui touche à la dépense physique, est une excellente façon de me couper de mes émotions. Je fais beaucoup de sport en général et de la danse en particulier, et si ces moments me permettent d'arrêter le mental, ce n'est pour moi, probablement pas le meilleur moyen de progresser.

C'est même une sorte de fuite, un moyen de me couper de mon ressenti intérieur.

 

En revanche le chant est une façon de me connecter à mes émotions. Et ce n'est pas pour rien, si cela fait un petit bout de temps que je me dis "Allez, je m'inscris" et qu'au final, je repousse aux calendes grecques, sous prétexte que je n'ai jamais fait et bla et bla et bla.

 

(Il va falloir que je continue à chercher des activités juste pour l'émotionnel… François, je prends toutes tes idées.)

 

Stéphanie 6 mu

Stéphanie – E6 mu X

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Fabien Chabreuil

Bonjour Stéphanie,

 

Alors là, ça m'en bouche un coin ! Comment peut-on bien danser sans être en contact avec son ressenti corporel et comment peut-on être en contact avec son ressenti corporel sans connaître ses émotions ?

 

Es-tu certaine qu'en dansant tu te coupes vraiment de tes émotions ? J'ai une autre hypothèse plus optimiste et je te laisse le soin de la confirmer ou de l'infirmer :

- tu vis une émotion ;

- cette émotion a une durée et une intensité qui lui sont propres ;

- à grands coups de mental, tu amplifies et prolonges cette émotion (sans le mental qui commente et juge l'émotion, la rattache à des événements passés et la projette dans le futur, la plupart des émotions ont une durée de vie relativement brève) ;

- quand tu danses, tu calmes le mental et tu te reconnectes à ton corps tout entier et non plus seulement à la partie où l'émotion est centrée ;

- en conséquence l'émotion reprend sa vraie place ; souvent même elle disparaît parce qu'elle était en réalité terminée sans que tu le saches.

 

De plus la danse de salon oblige à être aussi attentif à son partenaire et donc à avoir une attention à la fois interne et externe ce qui est plutôt positif.

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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Bonjour à vous deux,

 

Après lecture de vos mails, il me vient plusieurs choses :

1. Si le centre émotionnel est celui des désirs et des besoins, écouter ce que nous dit notre corps est un prérequis à la pratique d'une activité. Si la hiérarchie des centres est M I E, alors il faut faire une activité prenante physiquement mais développant l'émotionnel. La danse de salon peut alors effectivement allier les deux. Fabien, connais-tu le kendo ? Si oui, qu'en penses-tu ?

2. La PNL bâtie sur un modèle 3 donc émotionnel mais pas trop, est un bon moyen d'accéder à ce centre. Question : est-ce qu'on peut dire que l'ennéagramme est bâtie plus sur un type qu'un autre ?

3. Mon entreprise est de type 9. Cela veut-il dire que, puisque c'est mon type de désintégration, en tout cas dans mon centre de support, je devrais la quitter ? (question par l'absurde pour déclencher la discussion)

 

Bon week-end à tous,

François (6 mu, aile 5, Force-Beauté)

François – E6 mu, aile 5, C+ S= X+

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Fabien Chabreuil

Bonjour François et les autres,

 

1. Je crois qu'effectivement le contact avec le corps est un prérequis et il l'est quelle que soit la hiérarchie des centres : il n'y a pas d'évolution positive sans présence réelle dans l'ici et maintenant, et donc sans présence au corps.

 

Je ne connais le kendo, la voie du sabre, que d'un point de vue théorique. Comme la plupart des arts martiaux, il apporte cette présence au corps et une maîtrise de l'énergie instinctive entièrement profitable.

 

Comme la plupart des arts martiaux aussi, il cherche une maîtrise des émotions. Je crains (mais ce n'est que théorique et je n'en suis pas certain) que chez des personnes réprimant le centre émotionnel, cela se traduise par encore plus de répression.

 

Je n'aime pas beaucoup l'expression maîtrise (ou gestion, autre mot à la mode) des émotions qui implique une certaine violence vis-à-vis du centre émotionnel. Nous sommes obligés de gérer nos émotions parce que ce sont des émotions de l'ego, de fausses émotions amplifiées, prolongées, retardées, interprétées mentalement en fonction du passé, projetées dans le futur… La réponse aux problèmes émotionnels n'est pas dans une action sur les émotions elles-même, mais sur tout ce qui les dénature.

 

2. Donner un type de l'Ennéagramme à l'Ennéagramme nous ferait entrer dans le piège des systèmes auto-référentiels dont nous savons, depuis les travaux de Bertrand Russel, qu'ils sont à l'origine de paradoxes inextricables.

 

Le réponse est donc que l'Ennéagramme n'a pas de type (ce qui ouvre en plus la voie à son évolution).

Si je devais malgré tout absolument en donner un, je dirais que le plus proche est le 9 : reconnaissance, acceptation et amour de tous les types de personnalité.

 

3. Le centre de support est le plus sain des trois : son seul défaut est de fonctionner presque exclusivement au service du centre préféré, le mental dans ton cas. Il est souvent une base solide pour un travail sérieux sur soi. Une entreprise dans ton centre support est donc, peut-être, l'occasion de le développer et de le libérer de l'emprise du mental. Bien sûr, cela dépend du niveau d'intégration de la dite entreprise 9. :happy:

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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  • 4 years later...

Bonjour à tous,

 

Je suis tombée par hasard sur cette conversation au moment où j'ai été en train de réfléchir à mes activités de la rentrée ! Grâce à vos écrits, j'ai pris conscience de mon comportement égotique de ces derniers jours : j'ai mobilisé mon centre mental (définir une méthode et ensuite organiser un planning élaboré? comme dans les stages de gestion du temps !) pour mieux servir mon centre instinctif et ma passion (excès) : faire toujours plus d'activités ! :lame:

 

Tout d'abord un préambule.

 

1. Si nous pratiquons une activité en réussissant à être parfaitement présent à ce que nous faisons, alors nous sommes dans notre essence et peu importe l'activité.
1/ J'ai pratiqué pendant quatre ans la sophrologie qui est une activité qui apprend à vivre dans "l'ici et maintenant". A cette époque, je savais me "rattraper" quand je partais dans mes pensées et me ramener dans "l'ici et maintenant". Je n'ai jamais été aussi bien (intégrée) de ma vie qu'à cette époque, sans avoir recours à du développement personnel (coaching ou psy). Je pense donc que la sophrologie est une formidable activité pour un 8 (et pour les autres types), car elle nous apprend à être à ce qu'on fait.

 

2/ Je pense toutefois que choisir une activité qui privilégie mon centre réprimé n'est pas forcément la solution. En effet, quelle que soit l'activité choisie, je m'y livre avec passion? et donc avec excès ! Pfff !!! La solution n'est–elle pas pour un 8 dans le choix d'une activité pratiquée avec modération et simplicité (et surtout sans compétition) ?

En plus, le sport est un moyen pour le 8 (même si ca fait appel à son centre préféré) de canaliser sa formidable énergie. Oublier une activité sportive pour privilégier une activité émotionnelle serait, je pense, mauvais pour l'intégration d'un 8.

 

3/ Anecdotes marrantes : depuis des années, je rêve de maîtriser un art martial afin de pouvoir "latter des têtes" en toute impunité ! J'ai donc explosé de rire en lisant

Veux-tu dire par là [?] qu'un 8 "modérément intégré" n'aurait pas forcément intérêt à s'inscrire à un club de boxe ?
J'abandonne immédiatement mon idée d'art martial car, même si Fabien pense que ça peut être bénéfique à un 8, ma motivation est mauvaise.

 

La notion de sur-effort

 

J'ai trouvé une activité qui constitue pour moi Ze sur-effort (mais ça n'a rien à voir avec l'instinctif) : faire faire les devoirs à mon fils (celui dont j'ai parlé ici).

Il se trouve que le système éducatif indien donne des devoirs aux enfants de dernière année de maternelle (c'est lamentable, mais bon je n'ai pas le choix !). La situation tourne mal (colères, menaces, hurlements) chaque fois, car mon niveau de patience est proche de zéro et la force d'inertie de mon fils égale à l'infini !

Il me semble donc que si je parvenais à exercer cette activité TOUS LES JOURS :surprised: pendant un an en faisant preuve de patience, je ferai de grands progrès. En plus je peux utiliser cette activité pour me connecter davantage à mes émotions, ce qui pourrait faciliter la relation avec cet enfant ! Euh? là, je ne vois pas comment faire? mais je vais bien trouver une solution ! Si vous avez des idées, :rofl:

 

Mes activités pour 2006/2007

 

Voici la liste des activités que je pourrais pratiquer en Inde (le choix est limité), et les raisons pour lesquelles je les choisis ou rejette suite à la lecture de cette conversation :

 

1/ Natation : depuis toujours, c'est mon plus formidable "canaliseur" d'énergie. Le problème, c'est d'arriver à nager en étant dans l'ici et maintenant et non pas en étant perdue dans mes pensées. Par contre, cette activité n'utilise pas mon centre réprimé et privilégie largement l'instinctif. Mais je peux l'utiliser pour maitriser les errances de mon mental, non ?

 

2/ Badminton : rejeté, car c'est un sport qui utilise le mental plus l'instinctif. Et en plus, je peux jouer de manière agressive et compétitive? Donc j'oublie car je vais renforcer mon ego !

 

3/ Yoga : Ici tout le monde pratique le yoga et depuis 8 mois, je trouve toujours une raison pour ne pas y aller. Pourtant, je pense que c'est excellent pour un 8, car c'est une pratique de la relaxation et de la méditation. Promis, je commence la semaine prochaine. Par contre là encore, j'ai l'impression que ça va solliciter mon instinctif et pas du tout l'émotionnel.

 

4/ Danse Bollywood : la remarque de Fabien sur la connexion aux émotions m'a amusée, car j'ai eu d'énormes problèmes dans certains cours de danse de salon ; je ne pouvais même plus bouger (centre instinctif paralysé) car je ne pouvais sans doute pas me connecter à mes émotions.

J'ai également remarqué que, quand je "lâchais prise" en cours de danse, j'obtenais d'excellents résultats. Promis, je commence aussi la danse Bollywood d'ici une semaine, avec pour objectif de me connecter à mes émotions (et non pas danser en mentalisant) !

 

5/ Cours de hindi : 100% mental? Inutile en terme d'évolution personnelle? Mais bon, j'en ai besoin pour survivre ici. Je ne suis pas certaine que ma motivation soit correcte (avoir un meilleur contrôle sur mon environnement). Est-ce que je dois laisser tomber ?

 

6/ Les loisirs créatifs :

Depuis très longtemps, je suis une grande fan de la mosaïque, peinture sur bois, décopatch, couture, relooking d'objet, etc. Mais j'ai deux problèmes avec la création :

* Quand je vais mal, je n'arrive plus à créer (il faut croire que le centre émotionnel est complètement verrouillé !). Mon niveau de créativité est d'ailleurs, depuis quelques années, un baromètre de mon état psychologique !

* Ma passion d'excès me joue des tours : il m'arrive de créer une oeuvre superbe, et je la gâche à la fin car je rajoute toujours quelque chose? et le résultat est "too much", bref, lamentablement kitsch ! :rofl:

Donc objectif pour cette année, rester connectée à mes émotions (c'est possible ca ?) pendant mes activités créatives et réaliser des oeuvres simples (afin de travailler ma vertu).

 

7/ Tae Kwan Do : j'oublie pour les raisons évoquées ci-dessus, ma motivation étant trop égotique !

 

En réfléchissant, je ne trouve pas d'activités qui fasse travailler prioritairement le centre émotionnel. Tout ce que j'ai cité mobilise avant tout le centre instinctif (sauf cours d'hindi). Mais Fabien a dit que c'était bien de "rester connecté au corps" !!!!

Le chant serait certaine une extraordinaire activité pour un 8? mais pas de cours en Inde !

 

Des idées d'activités pour aider un 8 à se connecter à ses émotions ?

 

Ben avec le programme que je me suis concocté, vous n'allez pas souvent me voir sur ce panneau ! J'ai peut-être été un peu excessive, non ?

 

Bonne rentrée à tous !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Aurore,

 

"Je pense donc que la sophrologie est une formidable activité pour un 8 (et pour les autres types), car elle nous apprend à être à ce qu'on fait."

Tout à fait exact. Il y a d'ailleurs bien d'autres techniques permettant de faire cela (y compris celles enseignées dans notre stage Essence plus rapides et plus faciles, à mon avis, à mettre en oeuvre :surprised:), mais la sophrologie est efficace, et c'est une des plus connues et des plus populaires.

 

"Je pense toutefois que choisir une activité qui privilégie mon centre réprimé n'est pas forcément la solution. En effet, quelle que soit l'activité choisie, je m'y livre avec passion? et donc avec excès ! Pfff !!! La solution n'est–elle pas pour un 8 dans le choix d'une activité pratiquée avec modération et simplicité (et surtout sans compétition) ?"

Ce sont deux pistes d'évolution différentes, l'une sur le type et l'autre sur la variante. Il n'y en a pas une meilleure que l'autre dans l'absolu. Elles peuvent être pratiquées en parallèle, ou non en fonction de priorités personnelles.

 

"J'abandonne immédiatement mon idée d'art martial car, même si Fabien pense que ça peut être bénéfique à un 8, ma motivation est mauvaise."

Tout bon enseignant d'art martial apprend en plus de la technique le contrôle de l'impulsivité instinctive. Je suppose qu'en Inde, la plupart des enseignants insistent sur la dimension spirituelle des arts martiaux. Je maintiens donc que c'est un bon exercice pour un 8. Et puis, il reste toujours le non-violent aïkido.

 

Que la motivation initiale ne soit pas bonne n'est pas très grave. Il y a des 8 qui apprennent l'Ennéagramme pour mieux contrôler les autres, des 2 pour aider plus efficacement, des 5 pour comprendre les autres mentalement plutôt qu'émotionnellement, etc. C'est le rôle de l'enseignement que d'amener les étudiants vers une saine utilisation de l'outil quel que soit l'objectif initial.

 

Il y a souvent beaucoup de VIOLET dans les écoles d'arts martiaux. Utile aussi, peut-être.

 

"J'ai trouvé une activité qui constitue pour moi Ze sur-effort (mais ça n'a rien à voir avec l'instinctif) : faire faire les devoirs à mon fils (celui dont j'ai parlé ici)."

Oui, ce serait du mental au service de l'émotionnel, et mettrait ta hiérarchie des centres cul par dessus tête. Cela risque d'être difficile.

 

"Natation"

C'est un des meilleurs sports qui soient, mais effectivement il est possible de le pratiquer en pilote automatique. Il existe des sports qui imposent absolument la présence à soi (escalade, plongée, arts martiaux, sports liés à l'équilibre, etc.) et qui seraient peut-être préférables. Certains ont une dimension esthétique qui est bonne aussi pour le centre émotionnel.

 

"Yoga : [?] Par contre là encore, j'ai l'impression que ça va solliciter mon instinctif et pas du tout l'émotionnel."

Ici aussi il importe de choisir un enseignant qui n'y voit pas qu'une forme de gymnastique, et alors il y a un vrai travail émotionnel, en passant par le corps. D'autres techniques comme le rolfing ou la méthode Feldenkrais vont dans le même sens.

 

"Danse Bollywood"

Je suis pour? et veux des vidéos sur le forum !

 

"Cours de hindi : 100% mental? Inutile en terme d'évolution personnelle? Mais bon, j'en ai besoin pour survivre ici. Je ne suis pas certaine que ma motivation soit correcte (avoir un meilleur contrôle sur mon environnement). Est-ce que je dois laisser tomber ?"

Il s'agit pas seulement de contrôler son environnement, mais de s'y intégrer, de ne pas être un simple visiteur.

 

"Le chant serait certaine une extraordinaire activité pour un 8? mais pas de cours en Inde !"

Pas possible ! Et un instrument de musique typiquement indien ?

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 2 weeks later...

Coucou me revoilà !

 

J'ai démarré une partie des activités évoquées dans mon message du 29/08.

 

Le yoga

 

Je me suis renseignée afin de trouver une prof qui le pratique dans les règles de l'art. C'est EXTRAORDINAIRE ! Je crois que le yoga est une activité qui tend à équilibrer les trois centres. Je suis certaine que tous les types peuvent y trouver d'extraordinaires bénéfices.

 

Lors de la première séance, j'ai dû utiliser le centre mental, car le cours était en anglais et je ne connaissais pas tous les termes techniques. Mais j'ai clairement senti que l'émotionnel était sollicité (connexion à la nature, découverte de l'état de bonheur tranquille, calme et sérénité, etc.). Le centre instinctif est également très sollicité, et il faut aussi être à ce qu'on fait car certains exercices en équilibre ne pardonnent aucune erreur !

 

Bollywood Danse

 

Cet après midi, j'étais supposée démarrer le cours de danse Bollywood et tous mes muscles étaient douloureux (à cause du cours de yoga !)? Mais je me suis dit que si je laissais tomber Bollywood, Fabien serait trop déçu (cf. la vidéo !! :rofl:). Alors je me suis traînée au cours? Et c'était génial? et je le déconseille à tous ceux qui ont le centre instinctif réprimé ou faiblement développé car c'est intensemment physique (pire que l'aérobic !).

 

J'ai failli laisser tomber au bout de quinze minutes car j'avais l'impression d'être une handicapée moteur = impossible de coordonner mes mouvements, je mentalisais tout ! Alors je me suis obligée à ne plus penser, à apprécier la musique? et j'ai réussi à faire des enchaînements corrects ! Moralité, je ne pourrai obtenir des résultats en Bollywood que si je mobilise mon émotionnel au service de l'instinctif.

 

Je trouve quand même bizarre que dans les deux cas, je me sente handicapée par mon centre mental. Je suis obligée de le réprimer pour arriver à vivre correctement une séance de yoga ou de danse. C'est normal ?

J'ai un doute affreux. Et si je m'étais trompée sur mon type et que je sois une mentale ? :heart:

 

Avec tout ça, j'ai tellement vidé mon énergie qu'il me reste très peu de colère (enfin, un peu quand même !) et Ze sur-effort (= les devoirs à mon fils) devient un exercice facile (enfin presque). Je confirme que je mets mon mental au service de l'émotionnel? et la relation avec mon fils aîné a été transformée depuis 15 jours !

 

Je ne sais pas combien de temps cet état de grâce durera? Mais c'est bien agréable ! :sad:

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour Aurore,

 

"J'ai un doute affreux. Et si je m'étais trompée sur mon type et que je sois une mentale ? :heart:"

:rofl::sad::rofl:

 

"Je suis obligée de le réprimer pour arriver à vivre correctement une séance de yoga ou de danse. C'est normal ?"

Oui, mais l'expliquer est un peu complexe et fait appel à des notions que nous abordons dans le stage Essence. Je vais faire un petit résumé. Chaque centre a trois niveaux de fonctionnement, automatique, extérieur et libre. Chacun de ces niveaux a des capacités qui lui sont propres. L'apprentissage de mouvements complexes relève du centre intinctif libre. Or, quand nous sommes dans notre ego, nous n'avons que très rarement un accès direct au niveau libre de notre centre préféré, (comme de notre centre réprimé). Cela implique que même un instinctif a du mal à apprendre des mouvements complexes en utilisant son centre instinctif, d'où la tentation d'utiliser le mental. Quand tu lâche prise, le sur-investissement sur le centre préféré s'atténue, et l'accès au niveau libre devient possible. C.Q.F.D.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je pensais bien que mon doute furtif sur mon type te ferait bien rire !

 

"Or, quand nous sommes dans notre ego, nous n'avons que très rarement un accès direct au niveau libre de notre centre préféré, (comme de notre centre réprimé). Cela implique que même un instinctif a du mal à apprendre des mouvements complexes en utilisant son centre instinctif, d'où la tentation d'utiliser le mental."

C'est fort intéressant, et c'est exactement ce qui m'est arrivé : j'étais incapable de coordonner les mouvements et je voulais abandonner le cours car je n'étais pas la meilleure, j'avais la sensation d'être ridicule et de vivre un échec => énorme situation de faiblesse (ne pouvant me mettre en colère - inadéquat en la circonstance -, mon ego m'a suggéré la fuite).

J'ai même dit à une copine présente (soupçonnée d'être une 7) que j'allais partir, et elle m'a dit de m'accrocher et qu'on allait bien rigoler ensuite.

J'ai alors lâché prise (je me suis dit tant pis si je suis ridicule et la plus nulle du cours !), et tout est rentré dans l'ordre : la coordination des mouvements s'est mise en place associée au plaisir et à la joie du moment.

 

Est-ce que ca veut dire que lorsque je vis un pareil moment, je fais un petit pas vers l'intégration ? Et que je découvre les potentialités de mon centre instinctif libéré de la dictature de l'ego ?

Et maintenant comment je fais pour transformer cet essai ? Je persévère dans mes activités "équilibrantes" ?

 

Bonne journée.

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour Aurore,

 

"Est-ce que ca veut dire que lorsque je vis un pareil moment, je fais un petit pas vers l'intégration ? Et que je découvre les potentialités de mon centre instinctif libéré de la dictature de l'ego ?"

Oui. Et oui. D'ailleurs tu emploies toi-même les mots "lâcher prise" et "joie du moment" qui sont bien des mots de l'essence.

 

"Et maintenant comment je fais pour transformer cet essai ? Je persévère dans mes activités 'équilibrantes' ?"

Bien sûr que tu persévères ! Ces activités sont fort utiles, elles assouplissent l'identification à l'ego. Leur limite est qu'elles créent un état essentiel dans un contexte bien priviliégié, avec pour objectif que cet état se diffuse dans les autres contextes de l'existence ; la méditation fait de même. Cette diffusion prend du temps (des années généralement), là où des techniques comme celles enseignées dans les stages Essence, Eveil et Néti néti connectent à l'essence directement dans la vie quotidienne.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour tout le monde,

 

J'ai testé ce soir deux activités qui me semblent basculer la hiérarchie des centres. Si j'ai bien compris, comme ma hierarchie est MEI , je dois trouver des activités dans lesquelles soit :

- l'instinctif se met au service du mental ou de l'émotionnel.

- le mental se met au service de l'émotionnel ou de l'instinctif.

- l'émotionnel fonctionne pour son propre compte.

 

Voilà mes observations et mon raisonnement, merci d'avance de noter les erreurs et les manques.

 

Le jeté des jambes

Au moment de coucher ma fille, nous sommes toutes deux allongées, et lasse d'attendre que son énergie baisse, je l'invite dans un jeu qu'elle adore, le jeu du miroir. Elle bouge et je l'imite. Couchée sur le dos, elle lance alors ses jambes en l'air à angle droit et les laisse retomber sonores sur le matelas. Elle répète le mouvement plusieurs fois créant un rythme que je dois reproduire en imitant exactement son geste. Ce mouvement, qui semble si facile pour elle, m'est pénible rien qu'à le regarder. Je m'y attelle néanmoins et après quelques jetés de jambes, je jetterais bien aussi l'éponge. Au moment où je vais dire "j'arrête là, je suis fatiguée", je me souviens de la notion de sur-effort abordée dans cette conversation. Je décide donc de la tester et de continuer. Pour suivre ma fille dans ses mouvements et ses rythmes, je dois contracter tous mes muscles, des omoplates aux orteils. Evidemment, c'est affreusement pénible, et ça commence même à être douloureux. Et puis soudain (impossible de me souvenir ce qu'il s'est passé), j'imite enfin parfaitement les mouvements de ma fille et le douloureux laisse la place à l'amusant, le pénible à l'osmose. Je suis en connexion profonde avec mon enfant, et la complicité et l'éclat de rire que nous partageons alors me remplit d'une joie intense.

 

Le massage dans le sommeil (a directement suivi le jeté des jambes)

Ma fille est maintenant complètement réveillée tout en étant physiquement fatiguée. Comme elle peine à baisser son énergie en vue de trouver le sommeil, je lui propose alors quelque chose qu'elle ne refuse jamais, un massage. La présence au corps, la conscience au bout des doigts que requiert un massage me demande une certaine concentration. Ce n'est ni douloureux, ni fatiguant physiquement ; simplement ça me demande de maintenir ma conscience aux bouts de mes doigts, ce qui n'est pas forcément facile pour mon mental de 7. Très vite ma fille s'endort ; mon mental m'en prévient alors aussitôt, me tirant par la manche pour que l'on aille gloutonner Internet ; il va jusqu'à imiter de manière convaincante le cri et l'odeur du café qui monte. Alors, planifiant qu'à nouveau, là se trouve une bonne occasion de tester autre chose :wink:, je le remballe et continue de masser mon bébé qui dort maintenant profondément. Le massage continue puis se termine naturellement, mais cette fois pas de pochette surprise pour moi.

 

Selon ma compréhension, ces deux activités chamboulent un peu la hiérarchie de mes centres. Dans le jeté des jambes, l'instinctif s'est mis au service de l'émotionnel ; dans le massage je ne vois pas très bien si l'instinctif se met au service de quelqu'un, mais le brave réussit néanmoins à contrer les stratégies de ma passion.

En ce qui concerne l'idée supérieure de travail, je la retrouve dans le jeté des jambes sous forme d'effort et dans le massage sous forme de concentration ; je vois la vertu de sobriété dans l'optimalisation des mouvements que requiert aussi bien l'imitation que le massage.

 

Fabien, mon raisonnement est-il correct ? Pratiquer ces deux activités vont-elles bien dans le sens de l'intégration ?

 

Bisous coeur de lune. :proud:

 

P.S. : mon bébé vient de se réveiller plein de tristesse à vider. En la consolant je me suis demandée si son cauchemar pouvait être lié à l'enchaînement de ces deux activités, qu'en pensez-vous ?

E7 mu, aile 6, C- S-/+ X=

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Bonjour Aurore,

 

Plus haut tu écris "[?] faciliter la relation avec cet enfant ! Euh? là, je ne vois pas comment faire? mais je vais bien trouver une solution ! Si vous avez des idées, :sick:."

Je viens de penser à quelque chose qui pourrait peut-être apprivoiser ton petit 4 tout en te confrontant à ta compulsion. Comme il est de sous-type sexuel, compétition, je te suggère de l'accompagner dans une activité qu'il pratique mieux que toi, et dans laquelle il se retrouve par conséquent en position de force et toi de faiblesse. :wink:

Si cela n'existe pas (encore), je te suggère de jouer avec lui à des batailles d'oreillers et de systématiquement le laisser gagner toutes les parties.

 

Simple, non ? :laugh:

 

Bisous plumes dans les cheveux. :proud:

E7 mu, aile 6, C- S-/+ X=

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Bonjour à tous,

 

"Je dois trouver des activités dans lesquelles soit :

- l'instinctif se met au service du mental ou de l'émotionnel.

- le mental se met au service de l'émotionnel ou de l'instinctif.

- l'émotionnel fonctionne pour son propre compte."

L'instinctif est déjà au service des deux autres centres. Tu peux donc remplacer la première proposition par : "l'instinctif fonctionne pour son propre compte".

Tu peux aussi ajouter : "l'émotionnel se met au service de l'instinctif."

 

"Selon ma compréhension, ces deux activités chamboulent un peu la hiérarchie de mes centres. Dans le jeté des jambes, l'instinctif s'est mis au service de l'émotionnel."

Exact, donc cf. supra.

 

"Pratiquer ces deux activités vont-elles bien dans le sens de l'intégration ?"

Le positif est simplement que tu fasses fonctionner l'instinctif, ce qui est déjà fort bien pour une première étape. Encore faut-il que cela devienne une discipline durable.

 

"En la consolant je me suis demandée si son cauchemar pouvait être lié à l'enchaînement de ces deux activités, qu'en pensez-vous ?"

Je n'arrive pas à imaginer pourquoi.

 

"Gloutonner Internet."

Quand je vois le nombre de fois chaque jour où tu passes sur ce forum, je pense effectivemnt qu'il y a gloutonnerie. Il y aussi vraisemblablement, comme un 9, effet de la répression de l'instinctif, narcotisation.

 

"Si cela n'existe pas (encore), je te suggère de jouer avec lui à des batailles d'oreillers et de systématiquement le laisser gagner toutes les parties."

Oui, c'est bien pour les 8 (cf. "Les types et l'humilité").

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 8 months later...

Bonjour à tous,

 

Il y a dix mois, j'ai posté mon premier témoignage dans cette conversation…

 

Ce week-end, j'ai terminé de monter un film retraçant dix-huit mois de la vie de mon fils dans son école avec la maîtresse donc j'ai parlé ici (la supposé 2). J'ai fait ce film (qui représente environ 70h de travail + toutes les fois où je suis allée à l'école pour filmer et photographier… Merci mon centre préféré !! :sarcastic:) pour remercier la maîtresse de tout ce qu'elle a fait pour mon fils.

 

Etant donné que je ne suis pas très douée oralement pour exprimer mes émotions :sarcastic:, j'ai donc mis en valeur tout le travail de cette femme via mes photos et vidéos que j'ai agencées d'une manière, je crois, très sensible (si si, même que quand je vois le film, je me mets à pleurer tellement que c'est beau et plein d'émotions).

J'ai dédicacé le film à cette femme en lui écrivant un petit texte à la fin du générique.

 

Avec le montage de film, j'ai vraiment l'impression, depuis six mois, d'avoir trouvé un support d'expression de mes émotions : je fais ressentir aux gens à quel point je les aime en les mettant en scène ou en leur dédiant un film.

Je ne suis toutefois pas certaine qu'il s'agisse d'une évolution positive. Au fond, est-ce que je n'utilise pas ce média car je suis incapable d'exprimer une émotion profonde autrement ? Ce qui signifierait qu'il n'y a aucun progrès.

Parce qu'utiliser la créativité pour dire à quelqu'un que je l'aime, je l'ai souvent fait : je ne compte plus le nombre d'heures passées à réaliser un cadre, une mosaïque ou autre objet pour une personne en particulier (généralement l'objet en question s'accorde parfaitement avec les goûts et l'intérieur de la personne).

 

Il me semble que, dans de tels cas, j'utilise très clairement l'émotionnel en support à l'instinctif… Mais bon je préfèrerai vérifier… au cas où Mr Ego soit encore en train de me leurrer !

 

Bonne semaine à tous !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Aurore,

 

Il est quasiment impossible de répondre de l'extérieur à cette question qui relève d'une auto-observation lucide.

 

L'idéal, évidemment, serait de pouvoir exprimer verbalement l'émotion à la personne sans gêne, sans peur, sans excès, etc. Il n'y a pas à avoir de pression ou de date-limite en ce domaine.

 

Il me semble cependant qu'il y a un triple progrès :

  1. En réalisant ces choses, tu es consciente des émotions que tu as envers la personne ;
  2. Tu essayes que la dimension émotionnelle soit perceptible dans la chose réalisée ;
  3. Tu souhaites que le destinataire perçoive cette dimension.

Est-ce bien cela ?

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

"Il me semble cependant qu'il y a un triple progrès. (…) Est-ce bien cela ?"

Oui oui c'est bien cela ! Toujours super tes synthèses !!!

 

Bon ce matin, j'ai réussi à exprimer ma gratitude à la maîtresse de mon fils… entre deux sanglots ! Et je lui avais écrit une carte… au cas où j'oublie de lui dire quelque chose d'important !

Pfft, pas facile de se reconnecter à son émotionnel après tant d'année de répression farouche !

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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