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5 introverti avec parfois des comportements extravertis


Papyzen

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Bonjour Fabien,

 

De retour du stage Bases avec mon type 5 dans la besace, je voudrais témoigner d'une remarque concernant l'introversion du 5. Je suis un 5 introverti qui utilise son centre mental dans le monde extérieur. En situation d'insécurité, la peur me fait adopter une attitude pouvant laisser croire à de l'extraversion : volubilité, "rentre-dedans", désir de se mettre en avant. Cela ne s'apparente-t-il pas à l'attitude du 6 contre-phobique ? Serait-ce alors l'influence de l'aile 6 ? Car c'est incontestablement une attitude compulsive.

 

En passant, j'ai été entièrement satisfait du stage. Félicitations et merci à vous deux !

Roger

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

L'introversion est une composante majeure de la personnalité qui ne change pas sous l'effet du stress. Il s'agit donc bien comme tu le dis de comportements "laissant croire à l'extraversion".

Une hypothèse est effectivement l'aile 6 contrephobique. Une autre pourrait être un mouvement en 7 auquel correspond bien ta description : "volubilité, 'rentre-dedans', désir de se mettre en avant".

Pour trancher entre ces deux possibilités, tu peux observer si cette apparence d'extraversion s'accompagne de la passion et de la fixation du 6 (Peur, Doute-supicion) ou de celles du 7 (Intempérance, Planification). Tu mentionnes que la peur est là, mais comme elle est commune à tout le centre mental, elle n'est pas suffisante pour trancher.

Merci d'avoir apprécié le stage. Un compliment en valant bien un autre, je dois avertir les lectrices du panneau que ton surnom n'est que partiellement exact : tu sembles effectivement très zen, mais tu n'as rien d'un papy. :happy:

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

Effectivement, ce comportement d'apparence extraverti pourrait bien provenir de l'intempérance du 7, si cela correspond au "désir de séduire les autres pour annihiler le risque potentiel qu'ils représentent". Il s'y mêle le désir de partager son optimisme, son goût des idées nouvelles. Je m'interroge sur ce qui déclenche la volubilité : "crainte de ne pas paraître assez intelligent" ou "désir de bien faire comprendre qu'il en connaît beaucoup plus qu'il n'en dit" ? Ou les deux ! (Je reprends des éléments de la description des types 5 et 7.)
Mais alors que signifie pour un 5 cette influence du 7 (je n'ai pas encore tranché entre 5 alpha ou 5 mu) ?
Je dois avertir les lectrices de ce panneau que papy aspire à être zen et que c'est pour cela qu'il est désormais passionné d'ennéagramme appliqué.

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

Partons de l'hypothèse que les comportements décrits proviennent bien d'un mouvement en 7 plutôt que l'expression d'une aile 6 contrephobique.

À partir du moment où tu signales qu'ils interviennent "en situation d'insécurité", ils ne peuvent qu'être l'expression d'une désintégration temporaire en 7 et cela implique une variante alpha.

Pour la même raison, je répondrais "Les deux" à la question sur l'origine de la volubilité. En effet, les mouvements de désintégration amènent à cumuler les aspects négatifs de son type et ceux de son type de désintégration, comme les mouvements d'intégration amènent à cumuler les aspects positifs des types de base et d'intégration.

Très cordialement,
Fabien

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Merci Fabien pour ces précisions.

L'hypothèse 5 alpha fait sens pour moi. Je ne me reconnais pas dans certaines caractéristiques du centre instinctif comme la colère. Lorsque je bouscule l'autre, c'est pour attirer son attention sur moi, me rendre intéressant à ses yeux et aussi pour qu'il s'exprime, qu'il se découvre, donc qu'il ne s'installe pas en observateur comme le fait le 5, ce qui me met mal à l'aise (au passage, ça me fait comprendre que j'ai intérêt à être plus chaleureux, plus connecté quand j'écoute autrui). Pour moi, le passé n'a pas valeur de comparaison pour agir, j'adore la nouveauté, l'imprévu, les nouvelles rencontres (sympathiques). Enfin du point de vue de la coordination physique (je pense notamment à la danse), ça laisse beaucoup à désirer.

Une intégration dans la vertu du 8, la simplicité serait effectivement la bienvenue pour renforcer celle du 5 et tempérer cette désintégration dans la passion du 7.
Par contre, je me reconnais aussi très bien dans ce qu'écrit Hélène Palmer : "Le problème majeur des 5 est la peur des sentiments". J'ai beaucoup de réticence à les exprimer et les émotions puissantes me mettent mal à l'aise. Je préfère, et de loin, une rencontre intellectualisée, un engagement d'abord mental, puis émotionnel. Ceci n'est-il pas le signe de la répression du centre émotionnel ? À moins que ce ne soit tout simplement des caractéristiques du 5 ?

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

Pour avoir peur des sentiments, encore faut-il en ressentir ! La phrase d'Helen Palmer est totalement compatible avec le 5 alpha.
Dans ton cas, tu résumes bien l'enchaînement du centre mental préféré puis du centre émotionnel de support dans ta phrase : "Je préfère, et de loin, une rencontre intellectualisée, un engagement d'abord mental, puis émotionnel."

Réprimant le centre émotionnel, le 5 mu est, lui, beaucoup plus loin de ses émotions, souvent trop loin pour en avoir consciemment peur. Consciemment, il ressent peu d'émotions, parfois très peu, à l'exception de la peur du centre mental et de la colère du centre instinctif. L'"engagement émotionnel", que tu mentionnes comme intervenant en second chez toi, est beaucoup plus rare chez lui.

5 alpha semble donc bien être la solution !

Très cordialement,
Fabien

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Merci Fabien,

L'engagement émotionnel qui suit la démarche intellectuelle, indique effectivement que les émotions sont présentes.

 

La notion de "vide intérieur" que le 5 cherche à éviter n'est pas très claire pour moi. Ta phrase, "Les mouvements de désintégration amènent à cumuler les aspects négatifs de son type et ceux de son type de désintégration", me rappelle que quand j'adopte un comportement apparemment extraverti, je ne me sens pas à l'aise dans les silences de la conversation. Ce malaise exprime-t-il le vide intérieur que j'essaierais d'éviter par la volubilité, ce qui cumulerait la compulsion du 5 avec un mouvement en 7… qui est quoi ? De la rationalisation ?

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

De nombreux 5 ont du mal à percevoir ce que signifie le vide intérieur… parce qu'ils se sont (bien) débrouillés pour éviter tout au long de leur vie cette sensation.
Presque tous les autres types ressentent à un moment à un autre ce vide intérieur. Pour eux comme pour le 5, derrière ou plutôt dedans est leur essence. Plus difficile que le saut à l'élastique ! :happy:

À toi de t'auto-analyser et observer et de nous dire quels sont les traits du 7 qui se manifestent lors des épisodes de volubilité.
Tu dis qu'ils ont lieu pendant des moments de peur. Il s'agit donc d'une peur de ce fameux vide intérieur que tu ne réussis plus à combler avec des stratégies de 5. Je verrai alors bien un passage dans l'intempérance du 7, autre moyen de se remplir…

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

Logique ! Puisque j'évite le vide intérieur, comment le reconnaître ? Peux-tu reformuler ta phrase "Pour eux comme pour le 5, derrière ou plutôt dedans est leur essence" ?
Par ailleurs, j'ai lancé une recherche sur le forum. L'expression "vide intérieur" apparaît seulement sept fois dont deux interventions de toi. Zut ! Je viens de réaliser que ce n'est pas sur le forum que je trouverai mon vide intérieur… Mais bon sang c'est bien sûr… l'auto-analyse ! Je m'y mets.

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

"Peux-tu reformuler ta phrase 'Pour eux comme pour le 5, derrière ou plutôt dedans est leur essence' ?"
Pas vraiment ! C'est plutôt une vérité expérimentale qu'une approche théorique.
L'ego est convaincu qu'il est la seule solution, le seul moyen de vivre. Le retour vers l'essence est perçu par lui comme un risque mortel et il se protège de ce risque en lui associant et en associant à l'essence une sensation de vide. Quand nous nous connectons à ce vide, il y a généralement une grande souffrance, mais si nous réussissons à aller derrière le vide (et aussi avant le vide), alors il y a l'essence.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Roger,

Heureuse de te retrouver sur ce forum, après les si bons moments partagés au stage.

J'ai envie de compléter (à ma façon subjective) la réponse de Fabien, histoire de préciser (ou d'embrouiller encore un peu plus ! :happy: ) le concept de "derrière ou dedans" le vide.

Le vide, c'est l'impression qu'on en a quand on commence à rentrer en contact avec ce qui nous dépasse et ce qui nous limite. Mais si on accepte d'entrer dans le vide, de s'y abandonner, au cœur du vide, on rencontre le Tout. C'est à dire à la fois la conscience du Tout et la conscience d'être le Tout.

Aperçu d'explication scientifico-rationnelle : nous sommes formés essentiellement de vide (l'espace entre les atomes… entre les galaxies…). L'essence, ce serait la prise de conscience, la connexion avec ce vide essentiel qui relie entre eux tous nos éléments "matériels". À ce niveau là, il n'y a pas de solution de continuité entre notre personne et le reste de l'univers.

Je pense que tu as déjà fait l'expérience de ces moments de plénitude intérieure, liée à la connexion à un Tout plus grand. C'est ce que j'ai senti en toi très présent durant le premier jour du stage.

Si tu te rappelles ces moments là et la qualité de présence qui était alors la tienne, cela peut — par contraste — te donner une idée du vide intérieur que le 5 cherche habituellement à fuir : le vrai vide celui-là, celui qui nous taraude en permanence lorsqu'on n'est pas ouvert à notre dimension intérieure. (Celui qui fait qu'on sonne creux).

Dommage que tu n'aies pas pu rester pour le stage sur le Modèle Unifié. Tu aurais apprécié. :happy: Il était encore plus riche que le stage Bases (ô combien !). J'en suis ressortie avec une bien meilleure compréhension des différents types, une un peu meilleure compréhension de moi-même… et la tête comme une citrouille !

À bientôt,
Dominique

Dominique – E6 mu

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Bonjour Fabien, bonjour Dominique,

Ta reformulation du vide intérieur me permet de saisir (j'essaie d'utiliser un vocabulaire non mental) que c'est à une sensation (de vide) et non à un concept que le 5 doit se connecter au lieu de le réprimer systématiquement.

J'ai lu par ailleurs que le 5 parle généralement peu et que son silence peut gêner autrui qui se croit jugé. Dans ces dernières 24 heures, j'ai eu l'occasion d'expérimenter cette situation. J'étais en présence d'une personne qui m'intimidait et j'ai eu tendance à me "planquer" derrière mes lunettes, les yeux rivés sur cette personne, tandis qu'elle parlait. Puis il y a eu un déclic et je me suis souvenu que le comportement de retrait du 5 pouvait être perçu pour de la froideur ou de la condescendance. J'ai eu le désir d'être plus chaleureux. Je dis bien de l'être réellement, et non pas seulement de paraître chaleureux. Pour cela, comme tu l'écris, "le défi que doivent relever les 5 est de basculer leur attention vers l'intérieur, de reconnaître et d'accepter leurs émotions au moment où elles surgissent". Laissant mes émotions s'exprimer, du coup, j'ai senti que j'étais véritablement connecté à cette personne et libre… de me taire.

Merci, Dominique, de l'aide que tu me fournis en explicitant avec tes propres mots le concept de vide intérieur. Le sentiment de plénitude et la référence que tu fais à la qualité de notre échange pendant le stage sont effectivement plus parlant pour moi. Quand j'accepterai de m'abandonner au vide et que je rencontrerai le grand Tout, je lui dirai que c'est à de beaux yeux que je le dois en partie ! La qualité de présence m'apparaît maintenant liée au centre émotionnel, comme je l'expliquais ci-dessus, mais chez moi c'est l'intuition, donc le centre instinctif, le centre réprimé, qui me propulse vers l'autre, preuve que c'est bien "le centre réprimé qui contrôle silencieusement notre personnalité".

Fabien, quelqu'un a dit hier devant moi : "Moi, j'aime bien se faire rencontrer mes amis". Je me suis dit que partager ses amis (ce que j'ai du mal à faire) est une belle façon, pour un 5, de contrer son avarice et d'apprendre à ouvrir ses frontières. Frontières qui existent autant entre lui et les autres qu'entre sa tête et le reste de sa personne. En yoga, par exemple, il m'a fallu des années avant de pouvoir appliquer l'instruction qu'on nous donnait de "placer sa conscience là où ça fait mal", c'est-à-dire dans le membre qui souffre et d'accepter cette souffrance, non pas pour le plaisir de souffrir, mais simplement pour aider le muscle ou l'articulation à se détendre. Je ne doute pas que se connecter à son corps aide également à libérer les émotions.

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger et Dominique,

Roger, tu écris : "La qualité de présence m'apparaît maintenant liée au centre émotionnel."
Il y a véritablement présence quand notre attention est focalisée à la fois vers le monde extérieur et vers le monde intérieur. Cela implique que nous soyons conscient à la fois des informations arrivant par nos canaux sensoriels et du fonctionnement de nos centres mental, émotionnel et instinctif.
C'est beaucoup plus simple à faire qu'il n'y paraît et nous étudions des techniques le permettant dans notre stage Essence. Il est par contre très difficile de maintenir cet état et cela nécessite beaucoup de volonté et d'entraînement.
Tu as raison sur le fait que, pour un 5, la reconnaissance et l'acceptation des émotions est une priorité.

Très cordialement,
Fabien

P.-S. : week-end d'animation de stage oblige, je n'ai pas le temps de commenter l'explication scientifico-rationnelle de Dominique ; j'essaierai de le faire prochainement.

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Bonjour Roger et Fabien,

Merci pour le compliment Roger, bien que je craigne cela ne nous éloigne quelque peu de l'essence… :happy:

Fabien, j'apprécierais d'avoir ton commentaire. (Je précise que j'ai utilisé le terme de "vide" par une simple convention — datant de mes années lycée (!) — sans doute fortement mise en brèche par l'actualité de la recherche scientifique). :happy:

Amicalement,
Dominique

Dominique – E6 mu

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Bonjour Fabien, bonjour Dominique,

Je vais élargir la question de Fabien "Quels sont les traits du 7 qui se manifestent lors des épisodes de volubilité" à tout ce que je peux analyser de mon style de communication.

 

Comme je pratique à coup sûr le remplissage à partir d'informations venues de l'extérieur, auquel s'ajoute le retrait et l'isolation afin de prendre du recul et d'examiner le réel sans m'y impliquer, je me retrouve bien dans le profil du 5. Mes sentiments bien tenus en laisse (mais tout de même existants), le cloisonnement à l'égard des affects, me font pencher pour le 5 alpha avec centre émotionnel en second.

 

Mais les descriptions du type 5 disent généralement qu'il est peu bavard. Je m'interroge sur mon cas car bavard, je le suis. Fabien nous a dit qu'une étude avait montré que 15% environ des 5 pouvaient être extravertis. Mais en ce qui me concerne, la piste d'un mouvement provisoire de désintégration en 7 me paraît plus pertinente, d'autant qu'elle est confortée par le désir de plaire, d'afficher l'image de soi "je suis heureux" et qu'elle se traduit par la volubilité (intempérance). Il s'agirait donc bien d'un comportement apparemment extraverti >(il faudra quand même que j'examine la piste du 6 contrephobique).

 

Alors quid du bavardage ? Parce que je peux être très disert, même hors de toute situation de stress. Une explication serait peut-être tout simplement la tendance du 5 à être professoral ; quand je me lance dans une explication, il faut qu'elle soit complète, nuancée et qu'elle paraisse experte. La réalité étant pour moi d'abord signification avant d'être sensation, je valorise les idées clairement exprimées au détriment des sentiments, car plus il y a d'explications rationnelles, plus les émotions se tiennent tranquilles.

 

Dans la relation, je n'aime pas trop que l'on m'interroge sur moi-même et si, mis en confiance, je "lâche un peu la bonde", je vais m'efforcer de diluer les sentiments exprimés dans une description plus large de mes centres d'intérêt et de mon environnement, assaisonnée de beaucoup de théorie. A moins que je ne me trompe, ça c'est du 5.

 

Débordant le 5, je suis capable de parler de sujets que je ne connais pas (ce qu'en principe le 5 ne fait pas). Dans ces cas-là, je charme, je fais de l'humour et je donne le change en élargissant le sujet traité à des considérations générales. Comme on me l'a souvent dit, je suis capable de parler de tout. Je peux donner l'impression de participer activement à la conversation, sans créer de réel contact, ce qui me laisse toujours un sentiment de frustration, l'impression de ne pas avoir été moi-même, peut-être le sentiment de n'avoir fait jouer que ma fausse personnalité.

 

Le déclencheur extérieur pour ressentir mes émotions est l'amour que manifeste l'autre à mon égard. Quand je ressens que l'échange peut avoir lieu à ce niveau-là, je me sens relié et je peux manifester verbalement mon enthousiasme sans verser dans l'excès. Je peux me permettre d'être spontané, naturel et simple, voire humble mais là, j'avoue, c'est rarissime ! :happy:

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

C'est une simplification abusive de dire que le 5 est peu bavard. Son style de communication oscille entre deux extrêmes.
Si le sujet ne l'intéresse pas, est trop futile ou trop implicant sur le plan émotionnel ou si encore il craint d'en savoir moins que les autres, le 5 est peu disert.
A l'inverse, pour les sujets qui le passionnent et quand il est sûr d'en savoir autant ou plus que ses interlocuteurs, il peut parler abondamment avec des discours structurés semblables à des petits traités.

Par contre, parler de sujets qu'il ne connait pas est effectivement peu compatible avec le fonctionnement du 5. La question est donc de savoir s'il y a moyen de relier ce comportement à la compulsion du type ou s'il s'agit bien d'un mouvement temporaire en 7 ? Dans ce dernier cas (probable puisque ce comportement est associé à l'humour, au charme et à une sensation a posteriori de n'avoir pas été soi-même), qu'est-ce qui le déclenche ? Quel est le comportement alternatif et non compulsif qui pourrait suivre ce déclencheur ?

Très cordialement,
Fabien

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Merci Fabien,

 

Toute relation perturbatrice au plan émotionnel déclenche chez moi la volubilité. L'intrusion dans mon espace vital, la question indiscrète, imprévue qui me donnent le sentiment d'être envahi, jugé, déclenchent chez moi un flot de paroles protectrices. J'y reconnais bien, maintenant, un cumul de la passion du 5, l'avarice (avarice de mon espace vital) avec la passion du 7 (intempérance, exubérance). Jusqu'à aujourd'hui, je trouvais une explication par la compulsion du 5 (éviter le vide intérieur) trop tirée par les cheveux, mais depuis, j'ai avancé dans le ressenti de ce fameux vide intérieur, "quand ça sonne creux", comme dit Dominique. La question est maintenant : comment me connecter à mon centre instinctif par une intégration en 8 ?

 

J'ai le sentiment que le fait de parler même de choses que je ne connais pas est déclenché par le désir de ne pas paraître ignorant ou par la difficulté à se reconnaître ignorant sur un sujet, ce qui revient au même. Je peux relier ce comportement à la compétition masculine mal supportée sur le lieu de travail. Ce pourrait être un problème d'image de soi ou une peur d'être exclu du groupe (influence de l'aile 6 ?). Il y a là un manque d'humilité, humilité dont je sens qu'elle a un rapport avec l'avarice, mais lequel ?

 

Une attitude alternative est de développer la simplicité de dire "Je ne sais pas", ce qui revient à accepter la limite de mes connaissances, de ne pas vouloir être Monsieur Je Sais Tout. Simplicité qui est la vertu du 8. Hé ! Hé !

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

Merci de cette analyse rigoureuse des mécanismes de désintégration qui sait aller au-delà des comportements pour voir les caractéristiques de base des types.

Tu demandes comment t'intégrer. La réponse est très simple… à dire !
En continuant ainsi à t'auto-observer, tu vas voir peu à peu les mécanismes de ton type s'affaiblir.
Tu peux pratiquer volontairement la vertu et son idée supérieure de ton type. Je pense que tu le fais ici respectivement en offrant cette analyse de tes mécanismes aux lecteurs de cette discussion et en répondant à Jérôme dans une autre conversation. Il suffit d'être conscient qu'il s'agit d'un exercice et voilà un peu de simplicité en prime !
Tu peux utiliser les techniques que tu connais peut-être (PNL, AT ou autre) pour analyser les caractéristiques de ton type et les corriger.
Tu peux aussi participer à nos très jolis stages consacrés à cette démarche : Essence, Eveil, Intuition et Pardon.

Je vois ainsi le lien entre l'avarice et le manque d'humilité. Le manque d'humilité du 5 est dans la conscience de sa supériorité intellectuelle, souvent réelle mais dont l'importance est surestimée. Beaucoup de 5 ne veulent pas partager leur savoir avec les autres parce qu'ils ne sont pas assez intelligents ("On ne donne pas de perles aux cochons."). Ils sont plus généreux avec ceux qu'ils estiment leurs pairs et avec lesquels il y a partage d'informations.

Très cordialement,
Fabien

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Merci Fabien,

Il y a effectivement un orgueil subtil à vouloir être aimé pour ce que je sais, plutôt que pour ce que je suis. Le besoin de montrer mes connaissances se révèle par mon intérêt qui s'éveille pour une personne dès qu'elle émet une information sur laquelle je peux faire valoir mon savoir, ma maîtrise des idées. Cela tient du lutteur de foire qui montre ses biceps.

C'est également une façon subtile de tenir l'autre à distance pour me protéger ; et me protéger de quoi ? Du sentiment de peur, de la souffrance de n'être que moi-même. Ce don de soi trop mesuré m'apparaît finalement comme une forme de manipulation. J'instrumentalise l'autre pour me faire valoir à mes propres yeux. D'où ce sentiment d'inauthenticité qui suit cette démonstration de fausse personnalité.

Manque d'humilité par surestimation de ma capacité intellectuelle ? Certainement ! Il n'y a qu'à voir comme je me détourne de quelqu'un qui ne présente pas un intérêt immédiat pour mes idées, qui n'est pas séduit par le savoir que j'étale.
 
Ma femme a trouvé la parade au scénario de rationalisation que je lui impose parfois ; elle me dit tout simplement "Tu parles avec ta bouche !", et elle me plante là. Je recommande la méthode à tous les partenaires de 5 ; c'est brutal, mais efficace pour lui faire sentir le creux de ses mots.
 
Je commence en effet à percevoir l'étrange fausse vie de la fausse personnalité (Guy Finley)
 
Très cordialement,
Roger

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

J'ai dû mal formuler ce que je voulais dire sur la supériorité intellectuelle du 5. Je pense que bien souvent, elle est réelle. Le problème n'est pas que le 5 s'en rende compte, mais qu'il estime inconsciemment que 'supériorité intellectuelle' signifie 'supériorité tout court'. (Ce type de problème est bien évidemment transposable à tous les types.)

Bravo à ta femme pour sa finesse et sa créativité ! Mais ce n'est pas bien de publier ce genre de choses ; si Patricia lit ton message, je suis foutu ! :happy:

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

David Daniels, dans son article "Inné et acquis : comment devient-on d'un type ?" est élevé. Cette tendance, chez moi, à être "happé" par l'extérieur entraîne au moindre sentiment d'insécurité soit le mécanisme de défense, l'isolation, soit à l'inverse une tendance à parler abondamment. Dans les deux cas, c'est un comportement de protection propre au type 5, la répression des émotions elle-même faisant partie du type.
Jusque-là, ce que j'appelle la volubilité s'explique donc très bien par les mécanismes propres au 5 et n'implique pas forcément un mouvement vers l'intempérance du 7 ou l'influence de l'aile 6.
Le glissement semble s'opérer quand je m'enflamme ; là, je dirais que je m'écoute parler ; j'ai alors une forte motivation à vouloir imposer mon discours qui est tout sauf désintéressé. Car paradoxalement il ne s'agit pas pour moi de convaincre, mais bien de vaincre, et de vaincre quoi ? La peur, entre autres.

Pour examiner l'hypothèse de la volubilité résultant de l'expression d'une aile 6 contre-phobique, il me faut remonter au souvenir que j'ai de mon comportement à l'adolescence. La contre-attaque par les mots constituait mon arme favorite pour m'opposer à un beau-père que je percevais dépassé par mon déluge de vérités possibles mâtinées de mensonges plausibles. D'ailleurs je ne m'y retrouvais plus moi-même. La peur que m'inspirait cet homme ressemble plus à la passion du 6 en raison du doute (fixation) que créait en moi son instabilité d'humeur. Je me sentais ambivalent à l'idée de faire confiance à quelqu'un qui pouvait parfois à ce point être injuste. Je le soupçonnais de ne pas savoir m'aimer, ou je projetais sur lui qu'il ne voulait pas m'aimer, alors que je sentais qu'il m'aimait à sa façon. Cette ambivalence de sentiments à son égard, cette anxiété, je me rappelle l'avoir mentalisé sous la forme : je sais que ce type se comporte mal, alors qu'au fond il a bon cœur. Est-ce que je dois l'aimer malgré son comportement ou le détester à cause de sa faiblesse ? C'est une question à laquelle j'ai répondu depuis en optant pour la compréhension des difficultés qui étaient les siennes. Il a fait ce qu'il a pu.

Il est clair que le doute resurgit quand je suis en relation avec un homme qui ne m'inspire pas confiance (ou avec une femme qui a un comportement masculin), ce qui entraîne une réaction de peur. Pas facile de discerner aujourd'hui s'il s'agit d'une désintégration temporaire en 7 ou encore de la fixation du 6.

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Bonjour Roger…

 

La vérité sort souvent de la bouche de nos épouses.

 

Juste un petit mot en référence : un beau père… "Dois-je l'aimer malgré son comportement ou le détester à cause de sa faiblesse… Il a fait ce qu'il a pu." C'est à ce moment qu'il faut s'extraire de sa situation personnelle avec l'individu et essayer de voir ce qui reste de sentiment et quel est-il. C'est à ce moment que je me demande : hors de notre situation, serait-il mon ami ?

 

Aussi, avoir fait ce qu'il a pu peut avoir causé des préjudices chez ma personne… C'est maintenant moi qui ai le problème… Maintenant j'ai une blessure qui a été faite par une personne que je n'aurais peut-être pas choisie… Et très bizarrement ces blessures sont plus importantes que les blessures que nous font les personnes que nous avons choisies… Je suis dans mon travail souvent confronté à ce problème, je n'ai pu que l'identifier, je n'ai pas d'explication pas plus que de solution…

 

Type 4 en recherche :-)

Henri-Charles Tremblay

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Bonjour Henri-Charles,

Heureux de te voir sur ce forum.

C'est un bonne piste de réflexion que tu m'indiques là : quelle serait le type de relation que je pourrais engager avec mon beau-père si je fais abstraction 1. du fait qu'il est mon beau-père, 2. du passé qui nous lie ?

J'avoue qu'il me faut faire un gros effort pour cela.

La première pensée qui me vient, c'est que je n'aurais guère de motifs spontanés à entrer en relation avec lui. Son émotivité à fleur de peau, qui s'exprime fréquemment et colore toutes ses réactions, ferait que je ne me sentirais pas à l'aise en sa présence, moi qui valorise le contrôle émotionnel. Je ne suis pas sûr non plus que j'apprécierais sa dépendance psychologique vis-à-vis de sa femme, moi qui privilégie l'autonomie sur le plan mental. Je ne suis pas un 5 pour rien ! :happy:

Cela m'amène à penser qu'il faudrait bien que je dépasse un jour ces tendances du 5, si je veux élargir mes relations à des gens fonctionnant sous d'autres critères que ceux qui me plaisent. Car mon problème avec ceux qui privilégient d'autres centres d'intelligence que le mien (émotionnel ou instinctif) est bien d'accepter l'idée que leur fonctionnement est aussi valable que le mien. Il est leur réalité comme le mental est la mienne.

La deuxième remarque que me suggère ton scénario, c'est que pour un 5, mentaliser une situation de stress quand il est en présence de quelqu'un qui fonctionne à l'émotionnel, signifie déclencher son mécanisme de défense et donc laisser le champ libre à l'ego. Ego contre ego, il n'y a guère de chances que la relation perdure sans conflit.

Tu as tout à fait raison de penser qu'une blessure provoquée par une personne que nous n'avons pas choisie entraîne des séquelles profondes, car dans mon cas, c'est toute ma relation à l'autorité qui en a été perturbée.

C'est pourquoi j'en viens à examiner l'hypothèse de l'influence de l'aile 6 sur mon comportement d'adolescent. Dans le minuscule appartement familial, l'isolation physique était quasiment impossible. Je me souviens m'être réfugié au grenier qui était le seul lieu où je pouvais me retirer (fixation du 5). Vivant le regard de l'autorité comme hostile, dépourvu d'une attitude claire à mon égard, la rebellion m'est apparue inconsciemment comme la seule stratégie de survie, j'ai préféré la divergence à l'obéissance. Les messages doubles m'ont encouragé dans mon désir d'indépendance. J'étais partagé entre la volonté d'éviter les conflits en adoptant une attitude soumise (compulsion du 6 ?) et les manoeuvres irréfléchies pour ne pas me laisser coincer (compulsion du 7 ?).

A l'époque où l'adolescent a besoin de se sentir sécurisé et supporté, cette aide m'a fait défaut du côté de l'autorité paternelle. Les mécanismes du 5 expliquent mes comportements de retrait et le renforcement du contrôle des sentiments personnels. Mais l'influence de l'aile 6 et un mouvement en 7 m'apparaissent de plus en plus évidents.

 

Très cordialement,

Roger (5)

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

Merci de ton intervention Henri-Charles. La méthode que tu proposes est théoriquement excellente et comme le souligne Roger, elle nécessite de faire abstraction du passé, c'est-à-dire des souffrances émotionnelles qui y sont liées. C'est très difficile à faire.

 

De plus, ce qui est bon pour une personne d'un type donné peut l'être moins pour un autre type.

En tant que 4, tu vis tes émotions et apprendre à en faire abstraction est un réel progrès.

Pour Roger qui est 5 et qui n'a que trop tendance à tenir les émotions à distance, je craindrais qu'une telle démarche renforce des caractéristiques égotiques. Je pense que les émotions liées à ce qui s'est passé doivent être pleinement vécues et acceptées avant de chercher à comprendre l'autre et de savoir ce qu'on veut faire ou ne pas faire avec lui. Ce processus qui fait l'objet de notre stage Pardon est décrit dans ses grandes lignes dans la deuxième partie d'une interview que Patricia et moi avons donnée à Enneagram Monthly.

 

Roger, l'"attitude soumise" de ton enfance ne peut-elle pas s'expliquer dans le 5 en tenant compte qu'étant de variante alpha, tu réprimes le centre instinctif. Cela éviterait le recours à une aile, peu probable à cet âge.

 

Très cordialement,

Fabien (7)

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Bonjour Fabien,

Bien sûr, faire abstraction du passé a été pour moi la première stratégie égotique de survie. Il m'a d'abord fallu prendre de la distance avec ce que j'avais vécu, m'éloigner physiquement et émotionnellement. Puis j'ai dû suivre, vers 40 ans, une thérapie émotionnelle afin de décharger ces énergies douloureusement bloquées. Reconnaître, comprendre et accepter, comme il est développé dans l'interview, ont fait partie du processus que j'ai suivi. Si j'avais, à l'époque, pu suivre votre stage, j'aurais certainement gagné du temps, car les refus, les réticences et les blocages sont nombreux sur la route du pardon. Et je ne suis pas certain d'être arrivé tout seul à "ni honte, ni regret, ni culpabilité".

Je n'avais pas pensé que l'attitude soumise pouvait être due à la répression du centre instinctif. En y réfléchissant, il n'y a pas que le 9 qui a tendance à éviter les conflits. Mais si le mécanisme du 5, l'isolation, évite le recours à l'aile 6 pour expliquer la soumission, qu'en est-il de l'influence du type de désintégration chez l'adolescent ? Peut-on dire qu'elle fait partie de l'acquis et qu'elle se développe progressivement ?

Dans la discussion Qui suis-je ? Une 1, une 4, une 6 ?".

Comme je me suis souvent plu à me trouver ambivalent, cette idée d'ambiversion m'intrigue. Pourrais-tu développer ?

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

Oui, les types qui répriment le même centre ont beaucoup de choses en commun. Plus cette répression est forte, plus c'est visible et c'est parfois une source de confusion ou d'hésitation entre les types.
Je suis un 7 mu qui donc réprime aussi le centre instinctif. J'ai énormément de choses en commun avec le 9, et quand je débutais dans l'ennéagramme, je me demandais si je ne pouvais pas être 9. Mais en quittant les comportements pour s'intéresser aux caractéristiques fondamentales du type, je ne pouvais plus avoir d'hésitation.
 

*-*-*

Les types d'intégration et de désintégration sont les conséquences logiques, selon la loi circulaire, de la répression d'un centre. Ils sont donc acquis, mais je pense que c'est à l'âge de deux ans au plus tard, comme pour les sous-types instinctifs. À l'adolescence, le mécanisme est déjà en place et bien rodé.
 

*-*-*

Certains modèles de description de la personnalité, comme le MBTI ou le Big Five, utilisent les concepts d'introversion et d'extraversion, alors que l'Ennéagramme les ignore. Quand ces modèles sont bien utilisés, ils ne se contentent pas de choisir entre introversion et extraversion, il place la personne quelque part sur une échelle allant de l'une à l'autre.
Certaines personnes sont très proches du milieu de l'échelle et montrent à la fois des caractéristiques de l'introversion et de l'extraversion. Il y a alors deux approches possibles. L'une consiste à dire que la personne est structurellement ainsi et on peut parler d'ambiversion. L'autre consiste à choisir entre introversion et extraversion, et considérer l'autre attitude comme apprise et moins fondamentale.

Très cordialement,
Fabien

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Bonjour Fabien,
Partant de ta phrase "les types qui répriment le même centre ont beaucoup de choses en commun" :

le 2 mu réprime le centre instinctif et a pour type de désintégration le 4 ;
le 3 mu réprime le centre instinctif et a pour type de désintégration le 6 ;
le 4 alpha réprime le centre instinctif et a pour type de désintégration le 2 ;
le 5 alpha réprime le centre instinctif et a pour type de désintégration le 7 ;
le 6 alpha réprime le centre instinctif et a pour type de désintégration le 3 ;
le 7 mu réprime le centre instinctif et a pour type de désintégration le 5.

 
Pour ce qui est du 5 alpha qui se désintègre en 7, qui est comme lui du centre mental, la prédominance du mental est évidente. Mais quelles sont ces autres choses en commun ?

Très cordialement,
Roger

Roger (Papyzen) – E7 alpha, aile 6, sous-type sexuel

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Fabien Chabreuil

Bonjour Roger,

Dans notre ouvrage Comprendre et gérer les types de personnalité, Patricia et moi écrivons : "Le 9 alpha, le 9 mu, le 4 alpha, le 5 alpha, le 2 mu et le 7 mu répriment le centre instinctif. Ils sont peu orientés vers l'action. Ils ont une tendance au retrait et parfois à la dépression. Ils n'essayent que rarement d'interférer dans les projets ou les idées des autres. Ils peuvent réagir violemment et sans préavis à une situation qui leur déplaît ou agir de manière inattendue. Ils ont une bonne capacité de réflexion ou d'observation. Ils perçoivent aisément la complexité mentale ou émotionnelle d'une situation."

J'ajouterai que la répression du centre instinctif amène à ne pas trop croire en sa possibilité d'avoir un impact sur le monde et donc conduit à un manque d'espérance.

Quand cette répression est très forte chez une personne dont le type n'est pas le 9, on trouve aussi chez elle quelques unes des caractéristiques négatives du 9 comme l'évitement des conflits, l'oubli de soi, la paresse et/ou la narcotisation. Ces caractéristiques sont d'autant plus observables qu'il y a stress fort, mais restent secondaires par rapport aux mécanismes réels du type.

Très cordialement,
Fabien

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