Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

Aller au contenu

Observateur intérieur et introspection d'une 4


Mdo

Messages recommandés

Bonjour tout le monde !

Je veux parler d'un écueil sur lequel je bute dans mon cheminement avec l'Ennéagramme… Il me semble que cette difficulté intéresse particulièrement les 4, qui ont déjà une grosse tendance à être tournés vers eux-mêmes.

Je vais bientôt atteindre ma 1e année depuis le stage Bases, et il ressort de mon cursus un peu désordonné l'importance pour avancer d'activer son observateur intérieur.
Tenir un journal, plus les exercices recommandés lors du stage Essence et du stage Libération m'aident à faire beaucoup de découvertes sur mon fonctionnement, et à voir hélas l'étendue des dégâts ! Avant cette prise de conscience, j'étais à un niveau plus que moyen, avec des moments de désintégration très pénibles à vivre, mais je ne savais pas trop pourquoi ni comment. Maintenant je vois mieux, mais il me semble que du coup mes fonctionnements égotiques ont encore pris plus d'importance…

Je sais que pour apporter un correctif à des comportements ou fonctionnements (surtout quand ils sont pour la plupart tellement automatiques qu'on ne les discerne pas), il faut déjà avoir l'état des lieux.
L'ennui, c'est que comme 4 j'ai déjà une forte tendance à analyser indéfiniment mes émotions. Observer ce qui se passe et analyser ses émotions n'est certes pas la même chose, mais c'est vite fait de s'égarer et de s'apercevoir (ou pas) qu'on croit bien faire, et qu'on est en plein dans "l'Ego roi" !!! Le risque me semble être de se regarder encore plus, et déjà on est trop tourné vers soi.
Est-ce que les autres types ont ce souci ?

J'essaie de prendre quelques distances, de me dire que c'est une partie de moi mais pas tout moi, que ça ne me définit pas, pour remettre à une plus juste place cet ego envahissant.

Il y a du manque, de l'envie et de la colère, mais les prendre de front ne règle pas du tout le problème. Une de mes réactions naturelles est trop souvent de me dire : "Je me retire quelque temps, j'analyse mes émotions, je me tournerai de nouveau vers le monde quand j'aurai trouvé la solution et serai une meilleure personne." Et alors c'est pire !

Jour après jour, j'essaie de dire maintenant : "C'est là, mais peut-être ce n'est que ma vision déformée de la réalité, peut-être c'est ce qui se passe vraiment", bref je mets en doute (j'ai lu un exercice là-dessus dans Le Grand livre de l'ennéagramme). Je reste impliquée et active au lieu de me retirer et de ressasser. Et je me dis que ma certitude d'être défectueuse n'a peut-être pas de vraie réalité non plus. J'affronte aussi ma peur de ne pas exister si je ne me démarque pas des autres, en arrêtant autant que possible tout comportement ayant pour seul but que les autres voient bien ma présence !

Suis-je dans la bonne démarche ?

Toute mon amitié,
Mdo

Mdo – E4 alpha X ailes 3/5

"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe." Oscar Wilde 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Maintenant je vois mieux, mais il me semble que du coup mes fonctionnements égotiques ont encore pris plus d'importance…"

Oui, c'est un grand classique — désolé ! Ce n'est évidemment qu'une illusion d'optique.

 

"Observer ce qui se passe et analyser ses émotions n'est certes pas la même chose."

Effectivement. L'observation n'implique aucune analyse, et surtout aucun jugement. L'observation se fait en direct et accompagne la vie, là où l'analyse se fait a posteriori et interrompt le cours normal de l'existence. Cela ne veut pas dire que toute analyse est inutile, mais pour un 4, c'est une bonne idée d'arrêter complètement pendant un temps.

 

"Je mets en doute (j'ai lu un exercice là-dessus dans Le Grand livre de l'ennéagramme)."

Deux précautions :

  • Les exercices du Grand livre de l'ennéagramme auxquels tu fais allusion (un tout petit sous-ensemble du stage Éveil) ne s'appliquent qu'à deux transes hypnotiques bien précises et ne sont utiles que pour celles-là. Ils ne font pas de mal dans le cas des autres transes, mais pas de bien non plus.
  • Pour être efficaces, ces deux exercices, aussi simples soient-ils, doivent être appliqués sans modification, même si on croit en avoir compris l'esprit, et ce ne semble pas être la cas de ce que tu décris mais peut-être n'est-ce qu'un effet de la rédaction de ton message.

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Marie-Do,

 

"Est-ce que les autres types ont ce souci ?"

En tant que 9, je ne vis pas cette problématique de l'analyse des émotions. L'enjeu pour moi consiste plutôt à prendre conscience de ces émotions, car j'ai tendance à les oublier. Ma démarche consiste à retrouver les sensations de mon corps, et lorsque j'arrive à identifier et nommer les émotions qui me traversent, j'estime avoir déjà fait un pas vers l'intégration. De plus, comme je réprime le mental, je ne suis pas tenté par une analyse sans fin de ces émotions.

 

Et pourtant… j'en arrive à la même conclusion que toi, à savoir que les émotions ne sont qu'une partie de moi. Dans ma problématique, le fait de les oublier conduit à ce qu'elles me submergent et lorsque j'en prends conscience, je ressens un apaisement intérieur. Je pense que chaque ennéatype a un effort à fournir pour devenir l'observateur bienveillant de ses émotions. En ce qui me concerne, cet effort consiste à connaître ses émotions, pour toi il s'agit plus de les accueillir sans jugement (mais au moins tu les connais, veinarde ! :laugh:).

 

Par ailleurs, je peux témoigner que ce cheminement vers l'essence s'accompagne pour moi aussi d'un grand nombre de fausses pistes, de questionnements existentiels dont la conclusion revient toujours à penser que je n'ai pas les moyens de faire ce chemin, autant de barrières que l'ego se met à lui-même. Et je crois pourtant que ces moments sont normaux et nécessaires, le simple fait de les dépasser peu à peu renforce ma confiance et ma conviction que ce chemin est possible et bon.

 

Mais pour que cela soit possible, j'ai un besoin impératif et absolu de donner BEAUCOUP d'amour à mon ego car j'ai vite tendance à être en colère contre lui, à être exagérément exigeant avec lui, à lui reprocher d'être ce qu'il est. Mon ego a besoin d'amour pour évoluer, laisser la place à d'autres dimensions de ma personnalité, ce n'est que de cette manière qu'il accepte de changer. Je me réjouis des petits pas qu'il a déjà fait avec moi, je sais aussi le laisser tranquille quand il en a besoin, sans me sentir coupable. Et contrairement à ce que je pensais au départ, cela n'a rien à voir avec un quelconque renoncement vers le chemin de l'essence.

 

Bien amicalement,

Tristan

Tristan (91 mu, C=/-, S++/-, X-/+)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour Fabien, Tristan et tous !

D'abord une précision pour Fabien : effectivement je n'applique pas du tout l'exercice à la lettre (celui pour déconstruire une transe hypnotique, en la répétant sous les 4 formes: affirmation, négation, question affirmative et question négative). Je me suis simplement rendue compte que cet exercice me donne le tout petit espace nécessaire pour ne pas réagir immédiatement, m'aide à mettre en doute mes filtres, et à être un peu moins dans mes automatismes. Cela dit, vivement que je puisse faire le stage Éveil ! Comme j'ai déjà évoqué, 1000 fois mieux que de juste lire et interpréter sans ton expertise !!!

Tristan, merci pour ta réponse. Je suis toujours très étonnée et intriguée par tous ceux qui ont du mal à se connecter avec leurs émotions (bon, je ne suis pas si sûre qu'être 4 est une veine !!!)…
Oui, ta démarche d'être bienveillant avec ton ego me parait intéressante et prometteuse. D'être en lutte ne marche pas, c'est sûr. À mon avis, d'être trop indulgent non plus. Aimer cette partie de soi, et la traiter avec douceur, mais fermeté !

Et trouver l'équilibre entre l'observation de soi nécessaire, et une introspection trop tournée vers soi…

Amitié,
Mdo

Mdo – E4 alpha X ailes 3/5

"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe." Oscar Wilde 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour la compagnie,

"Effectivement je n'applique pas du tout l'exercice à la lettre."

Peut-être serait-il intéressant que tu te demandes pourquoi ?

 

"Aimer cette partie de soi, et la traiter avec douceur, mais fermeté !"
Oui, c'est ça. J'ai souvent dit, notamment ici, qu'il fallait traiter l'egon comme on traite son enfant quand il est un peu turbulent et cherche à attirer notre attention.

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

 

Je me suis senti peiné, Marie-Do, en lisant ton expression : "voir hélas l'étendue des dégâts !" Sur ce, je ne sais pas quoi dire — une situation classique pour moi. Je suis d'accord avec les recommandations de Fabien et Tristan.

 

"Est-ce que les autres types ont ce souci ?"

S'il s'agit d'une émotion pas trop forte pour moi, alors non. Par exemple, embarrassé face à quelqu'un, mes épaules se crispent, ma respiration s'étrécit, et je me dis in petto : "Tiens, voilà la peur ! Petite ? Grosse ?" Ou bien, devant des photographies du passé (pléonasme), je reste en catalepsie pendant plusieurs minutes, puis je me dis : "Aïe, revoilà la mélancolie… Bon, il vaut mieux arrêter de regarder ça !". Ou bien je passe à pied devant une belle maison fleurie, ou devant un couple d'amoureux : "Tiens, un p'tit coup d'envie !" Ou bien je suis en retard et je commence à avoir chaud : "Tiens, une colère ! Combien sur l'échelle de Richter, cette colère ? 2 degrés ? Bon, au moins, mon centre réprimé est activé !" :happy: Souvent ces émotions se transforment assez rapidement, surtout si mon centre instinctif (c'est mon centre réprimé) est actif ou s'active (je me déplace, je prends conscience de mes sensations, j'agis).

 

S'il s'agit d'une émotion au-delà d'un certain seuil (ce seuil varie en fonction de mon état de désintégration), par exemple stupeur-incompréhension, déception, blessure, alors je me coupe de cette émotion. Je la mets de côté pour l'analyser plus tard. Je ne l'observe pas. Je me détache. Je ne suis plus disponible. Plus tard, parfois longtemps après l'émotion première, alors que je suis seul et inactif, je l'analyse. Mon centre mental cherche à donner un sens à ce qui s'est produit. :confused: Sans succès. Il s'emballe. Il m'envahit, je me coupe de mes sensations, il ne laisse aucune place à mon centre instinctif. Se crée un mélange variable d'incompréhension, de désarroi, de désespérance, parfois un conflit interne, une indétermination, sentiments liés à l'incapacité de mon centre préféré, bien loin de l'émotion première. Je cherche des échappatoires (désintégration externe en 7). Pendant cette analyse, je ne suis pas dans mon corps.

 

Pour conclure, je vais reprendre des mots du premier messsage de Fabien : mon analyse a posteriori a interrompu mon existence, alors qu'observer en direct mon émotion première aurait accompagné la vie.

 

Amicalement, :bye:

Yves

Yves (E5 alpha, ailes 4 et 6, C- S= X-/+)
"Attendre d'en savoir assez pour agir en toute lumière, c'est se condamner à l'inaction." (Jean Rostand)

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous !

 

Je pensais que c'était plus facile à gérer pour les types qui n'ont pas le centre émotionnel en première position, et en fin de compte ça me parait aussi compliqué et difficile pour eux, mais autrement…

 

Pour te répondre, Yves, mes émotions même petites restent rarement petites, c'est sûr ! La surenchère émotionnelle et les grandes émotions font nettement plus partie de ma vie. Cela dit quand quelqu'un, avec beaucoup de compréhension et de douceur m'aide à les relativiser, ça me fait beaucoup de bien. J'ai besoin de sentir que je suis comprise et entendue, puis ramenée vers la réalité (qui n'est en général pas si terrible).

Malheureusement, quand les émotions sont très fortes, ça peut être à un point où ça m'empêche de penser et de fonctionner.

Alors quand l'émotion est encore en dessous du seuil critique, j'essaie de faire un pas en arrière et de prendre du recul, pour ne pas (ou moins) réagir en automatique…

 

Fabien, je n'applique pas l'exercice à la lettre tout simplement parce que j'ai lu qu'il s'utilise pour déconstruire les suggestions hypnotiques, et que je ne suis pas sûre que je suis toujours dans ce cadre. Quand je suis dans l'envie, ou la comparaison, par exemple, est-ce une suggestion hypnotique ? Est-ce que les filtres employés par les différents types sont des suggestions hypnotiques ?

 

Amitiés

Marie Do

Mdo – E4 alpha X ailes 3/5

"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe." Oscar Wilde 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour à tous,

 

"Je n'applique pas l'exercice à la lettre tout simplement parce que j'ai lu qu'il s'utilise pour déconstruire les suggestions hypnotiques, et que je ne suis pas sûre que je suis toujours dans ce cadre. Quand je suis dans l'envie, ou la comparaison, par exemple, est-ce une suggestion hypnotique ? Est-ce que les filtres employés par les différents types sont des suggestions hypnotiques ?"

Tous les mécanismes égotiques sont constitués d'un ensemble de phénomènes hypnotiques. Il y a plusieurs phénomènes hypnotiques, tous décrits dans l'ouvrage et accompagnés d'un exercice et d'un exemple. En attendant le stage Éveil, tu peux déjà t'entraîner à les repérer et à les distinguer.

 

Il est impossible de dire quels phénomènes hypnotiques sont utilisés pour un mécanisme égotique particulier. Cela dépend des gens, même s'il y a des tendances (suggestion hypnotique pour le critique intérieur du 1 par exemple). Une fois de plus, tout commence par l'auto-observation.

 

Il n'y a auto-suggestion hypnotique que lorsque tu te parles à toi-même.

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • 3 months later...

Bonjour à tous,

L'ennui, c'est que comme 4 j'ai déjà une forte tendance à analyser indéfiniment mes émotions. […] Le risque me semble être de se regarder encore plus, et déjà on est trop tourné vers soi.
Est-ce que les autres types ont ce souci ?

En tant que 6 mu et même avec l'émotionnel réprimé, mes émotions sont parfois très fortes et elles me submergent alors. Par contre, je peux relativement facilement les dissimuler si je ne souhaite pas les montrer. (Centre émotionnel réprimé). Quant à avoir une forte tendance à les analyser en permanence, et malgré un mental en pôle position, je dirais plutôt que, en règle générale, je les subis et les rumine avant de passer à l'analyse.

Pourtant, il y a plusieurs années, j'ai fait une thérapie en Analyse Transactionnelle pour comprendre mes émotions et essayer de les dépasser. J'ai également, pendant plus de 15 ans, écrit quotidiennement sur ce que je vivais émotionnellement, ces démarches étant à but thérapeutiques.

Je ne peux pas dire que j'analyse indéfiniment mes émotions. Tout ceci est différent de ce que vit le 4.

Le 26 mai 2004, Fabien a écrit : "C'est certainement un des problèmes du 4 de passer trop de temps à chercher pourquoi cela ne va pas"… ce qui empêche très certainement d'être dans la vie.
Je paraphrase et dis : "C'est certainement un des problèmes du 6 de passer trop de temps à attendre que le courage et la confiance arrivent"… ce qui empêche également d'être dans la vie.

La passion de peur me fait plutôt procrastiner. Mes émotions me bloquent, surtout la peur. Elles peuvent m'empêcher de passer à l'action, surtout pour redonner tout ce que j'ai appris au niveau du développement personnel.
Peur = manque de confiance et doutes = manque de courage = quand je n'aurai plus toutes ces émotions, je pourrai passer à l'action.
J'ajouterai la contrefixation, la voie du "yogi savant" (aile 5) et la voie du "magicien" (aile 7) qui favorisent aussi cette attente.

Quand je parle de courage, ça n'est pas le fait de mettre le centre instinctif en route mais (et je cite Fabien et Patricia dans Le Grand Livre de l'Ennéagramme) : "Le vrai courage consiste à vivre les situations de la vie en étant profondément dans le présent et avec une égalité d'âme qui ne laisse pas de place à la peur." Et : "Dans l'essence, le 6 vit l'idée supérieure de confiance. Il a confiance en lui : il connaît et utilise ses ressources."

Dans une autre discussion ("Comment oser sans me perdre moi-même"), j'ai parlé d'oser. Ici aussi, il s'agit d'oser avancer en reconnaissant ses émotions, en les acceptant, et malgré ou plutôt avec elles, se lancer dans la vie en s'ouvrant aux expériences qui surgissent. J'avoue que c'est un vrai défi , mais comme toute passion, fixation, etc.

Cordialement,
Sophie-Athéna

Sophie-Athéna – 6 mu, ailes 5 et 7, Conservation, C+, S=/-, X-

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous, bonjour Athéna !

 

Quand j'avais lancé ce sujet, il me semblait que m'observer, alors qu'en tant que 4, je suis déjà très tournée vers l'émotionnel intérieur, pouvait renforcer cette tendance. L'observation n'est ni l'introspection ni l'introjection, mais…

 

En fin de compte, la tâche n'est pas aisée non plus pour ceux qui sont tournés vers l'extérieur, ceux qui répriment l'émotionnel… bref tous ceux qui n'ont pas l'habitude d'analyser leurs émotions et ressentis, de rechercher leurs motivations, entre autres.

Être "dans" ses émotions n'aide pas à vivre, mais reconnaître et accepter qu'elles existent et empêchent de vivre quand on les réprime me semble tout aussi (sinon encore plus) difficile.

Je trouve courageux de reconnaitre sa peur, de l'accepter pour pouvoir la dépasser et avancer !

 

J'ajouterai qu'au début, mon observateur intérieur était une petite bonne femme ultra émotionnelle, qui ne restait guère en position d'observateur, et fonçait dans la mêlée de mes débats intérieurs, analysant et ruminant inlassablement le pourquoi du comment, et renforçant mon impression de nullité. Depuis, j'arrive à un peu plus d'objectivité, et mon observateur apprend à observer SANS JUGEMENT.

Et ça change tout.

 

Amitié,

Mdo

Mdo – E4 alpha X ailes 3/5

"La musique met l'âme en harmonie avec tout ce qui existe." Oscar Wilde 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Bonjour à tous,

 

"J'ajouterai qu'au début, mon observateur intérieur était une petite bonne femme ultra émotionnelle."

C'est marrant, le mien était un gros bonhomme ultra mental !

 

C'est rare qu'au début on ne fasse pas de l'ego au lieu de faire de l'observation. Et puis un jour, le déclic a lieu et on commence à se connecter vraiment à l'observateur intérieur.

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...