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Alexandra Lamy


Jérôme

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Bonjour à tous,

Voici quelques notes prises suite à la lecture récente d'un article sur Alexandra Lamy dans Psychologies Magazine. Tout cela tient en 3 pages, et la concentration d'indices m'incite à vous proposer une hypothèse.

Centre instinctif préféré ou support, mental réprimé

« Cette fonceuse est aussi une généreuse », « C'est une tornade blonde », « La volonté reste plus forte que tout », « Elle trace son chemin avec panache et élégance », « J'ai été élevée comme ça. À la maison, il fallait bosser, aider nos parents à leur commerce ou garder les chèvres. »
« Oui, je suis un peu un bulldozer. Parfois un peu trop : je fonce, je défonce le mur puis je réfléchis "Ah, mince, ce n'était pas ce mur qu'il fallait détruire. Dommage. Bon, ce n'est pas grave, je vais reconstruire à côté" [rires]. »
« C'est une fille qui a bon fond », « bienveillante. »

Indices pour écarter les pistes 1, 4 et 6

« Elle est une femme résolument positive »
« Pas réticente, pas hésitante, contente d'être là où elle est. Du genre à devenir illico la copine d'une équipe de journalistes et de photographe réunis »
« Il n'y a pas de peur à avoir, parce que ça paralyse. Bien sûr on a des craintes, des soucis, mais rien qui n'empêche d'avancer »

Indice pour écarter la piste 9

Le centre instinctif ne semble pas subir de bascule, par ailleurs, elle assume le fait de se mettre en avant : « Alexandra Lamy affiche la détermination d'une femme libérée, résolue à imposer son seul visage, tout sourire. »

Il reste donc les hypothèses 3 alpha et 8 mu. Les indices ci-dessous m'ont plus semblé pointer le 3 alpha.

Style de communication propagande

« Elle ne parle pas, elle débite des mots à toute vitesse et puissamment, comme une mitrailleuse lâche ses cartouches, la bienveillance en plus », « Elle raconte tout cela en mots et gestes (imitations) »

Sous-type sexuel masculinité-féminité

Adolescente, elle exprime avoir souffert du complexe de la jolie fille, et elle a cherché à se cacher derrière des habits et une coiffure amples. Elle « cherche à être plus pote que fille ».
« Quand la féminité en vous est-elle venue ? À Paris, avec le goût de la mode et ce métier. »
« Que signifie pour vous "être moi-même" ? C'est enfiler mes bottes et partir dans la campagne avec mon chien. Je ne suis pas du genre à planter les tomates cerises, non. Moi, j'aime couper les ronces. Avoir les mains un peu coupées, c'est la preuve que je "fais des choses". »

Orientation : capacité à réaliser et à réussir

« J'avais hâte de montrer que je pouvais tout jouer. » (comédie et drame)
Elle explique qu'elle a eu le culot de retourner à une audition avec Michel Galabru le lendemain, car il ne l'avait pas regardée le premier jour. Elle est finalement retenue. Même démarche pour le casting de Un gars, une fille.
« Il n'y a pas de peur à avoir. Parce que ça paralyse. Bien sûr on a des craintes, des soucis, mais rien qui n'empêche d'avancer »
« Ma sœur m'a rejointe à Paris, on a préparé son entrée au conservatoire en bossant comme des dingues, et elle a réussi. »

Compulsion d'évitement de l'échec

« Je n'aime pas le mot "échec". Il signifie que tout a été raté, c'est faux. Pour moi, il n'y a pas d'échec, il y a des étapes de vie. J'en ai vécu une, je passe à l'autre, je ne "recommence" pas la vie, je la continue, mais autrement. »
« Quand ça va mal. Personne ne le sait, je dis que tout va bien. Je n'aime pas afficher mes chagrins, je trouve ça indécent. C'est une pudeur qui me vient de mon père. Et j'ai besoin de me retrouver seule pendant quelques jours, de sombrer tout au fond pour remonter. Je suis profondément optimiste, je suis convaincue qu'il y aura toujours un bout de soleil là-bas au loin, il s'agit juste d'aller le chercher, de se bouger. »

Mensonge identitaire ou plus général

 

Elle maintient une joyeuse agitation pour « éviter les silences, le doute, le vide. »
Elle a pris ses cours de théâtre en cachette de ses parents.

Orientation parentale

 

« C'est elle [leur mère] qui nous a donné le goût de ce métier [à sa sœur et elle]. »
« Ma mère nous a transmis son rêve, mon père l'audace pour y arriver »

Voilà, ce n'est basé que sur un article, et je ne connais par ailleurs pas bien Alexandra Lamy, c'est donc à confirmer.

Bien amicalement,
Jérôme

 

Source : Anne Laure Gannac, "Alexandra Lamy : « Je n'ai pas peur de la solitude »", Psychologies Magazine, 8 mars 2014.

Jérôme E9 mu, aile 1, C =/- S -/+ X =/+

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jérôme,
 
Merci pour cette analyse.
 
Je me souviens l'avoir lu ou entendu — je ne me souviens plus où — à propos de son divorce avec Jean Dujardin. La réussite internationale de celui-ci semblait avoir joué un rôle important dans leur séparation, ce qui pourrait bien aller dans le sens de ton hypothèse.
 
Dans l'article qui te sert de source, j'ai bien aimé aussi cet échange : "Vous n'avez jamais vu un psy ? Si, une fois, après Un gars, une fille. […] J'ai eu besoin d'aller chez un psy pour faire le point. Il a suffi d'une séance et de quelques mots positifs pour que la machine soit relancée."
 
Très amicalement,
Fabien

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