Institut Français de

l’ennéagramme

À quoi sert tout le reste...

Aller au contenu

Prise de conscience « aigüe » du pilotage de mon ego.


Odile2

Messages recommandés

Bonjour,

 

Voici la suite de ma réflexion avec le stage Connexions, comme je l'avais annoncé.

 

Quand j’étais adolescente, choisir un métier d’accompagnement m’a semblé naturel. Je ne connaissais pas l’Ennéagramme mais j’avais identifié qu’une profession médicale serait trop "engageante" dans la relation avec "un autre" (et aussi les études étant longues, je mettrai plus de temps à être autonome :miam:)… Il fallait que je fasse un pas de côté. J’ai cherché un peu, et j’ai trouvé et choisi un métier dans la communication, conseil d’entreprise pour apporter ma contribution à un meilleur fonctionnement entre groupes de personnes avec une communication adaptée.

 

J’ai eu et j’ai toujours beaucoup de plaisir à exercer ce métier qui s’est révélé bien souvent conforme à mes attentes (voire au-delà parfois). D’autant que j’ai pu conjuguer avec une relation privilégiée d’accompagnement du donneur d’ordre. J’ai pu suivre deux clients, chacun pendant 10 ans (un long partenariat comme aime un bon 2, ne pas rompre le lien et éminence grise, la totale quoi ! :rofl:) et j’ai observé et pu participer à leur évolution, comme moi même j’ai grandi avec leurs expériences.

 

Il y a plus de 5 ans, j’ai ressenti le besoin de diversifier mon activité. Le coaching m’attirait et semblait une suite logique. Mon idée était de basculer, à moyen terme, la proportion de mes deux activités : moins de conseil en communication et plus de coaching.

 

Au fil de mon apprentissage et ma pratique, j’ai identifié, seule, quelques écueils, par exemple, j’ai pris conscience qu’il m’a fallu faire un travail de deuil à la fin d’un coaching pour mes premiers coachés ; cet automatisme-là, je l’ai en conscience. Cet automatisme et d’autres se sont confirmés en découvrant mon ennéatype. Pendant le stage Connexions où on pointe l’impact de l’ennéatype sur les relations professionnelles, j’ai fait un pas de plus. J’ai passé la première soirée à cogiter sur les informations que j’avais reçues pendant la journée. Un choc salutaire ?

 

Il m’apparaît qu’en tant que 2, même si je travaille sur moi, que je suis consciente et vigilante sur les mécanismes égotiques, comme dit si bien Fabien, l’ego reste toujours présent. Avec ma compulsion et mes passion et fixation… Saurais-je développer un accompagnement "à la bonne mesure" avec tous ceux que j’espère aider ? Cette question me conduit à faire un autre pas de côté et à réfléchir à un mode d’activité différent pour garder mon énergie au bon endroit : des relations duales mesurées et d’autres activités vers des groupes de personnes où j’ai appris (avec le temps) à mieux maîtriser mon implication.

 

Même si cela remet en cause le chemin, l’ouverture que cela me donne m’inquiète un peu mais me ravit. Je crois bien que l’ébranlement sera bénéfique.

 

Amicalement,

Odile

Odile E2 mu, aile 1, C+ S++ X=

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Fabien Chabreuil

Bonjour Odile,

 

Merci pour ce message. Il est lucide et surtout il est courageux.

 

L'Ennéagramme n'est pas fait pour nous empêcher de faire des choses dont nous avons envie, mais pour nous aider à éviter autant que faire se peut les pièges de notre ego quand nous les faisons. Personnellement je suis très optimiste dans ta capacité à être aussi une excellente coach :

  1. Tu es une 2 mu, le centre mental en support t'aidant à mieux garder la bonne distance avec tes clients.
  2. Tu as une vraiment bonne connaissance de l'Ennéagramme, comme tu nous l'a montré ce week-end. Comme il n'y a pas de raison que tu interrompes le travail d'auto-observation que tu as mené en parallèle avec ta formation, tu as donc tous les atouts pour repérer les pièges de ton ego dans cette activité.
  3. Tu envisages que le coaching ne soit pas ta seule activité, et il me semble que c'est un bon garde-fou.

Effectvement, "l'ego reste toujours présent." C'est vrai pour toi et ton ennéatype, mais c'est vrai pour toutes les coachs et tous les ennéatypes. Nous ne pouvons pas être des coachs parfaits (ni des enseignants parfaits !). Tant que nous faisons de notre mieux en nous auto-observant et en essayant de corriger le tir après avoir fait une erreur, c'est suffisant.

 

Souvent un coach (un enseignant, un thérapeute, un parent) est un modèle pour ceux qu'il accompagne. Le coach parfait, quelle horreur pour ses clients ! Quelle pression ! Comme nous pouvons accepter et même aimer nos clients avec leurs forces et leurs faiblesses, nous pouvons nous accepter et nous aimer avec nos forces et nos faiblesses. C'est peut-être cela le modèle à leur donner.

 

Ceci dit, tu as raison de réfléchir dès le début à la meilleure organisation possible e ton activité pour prendre en compte tous ces paramètres.

 

Très amicalement,

Fabien

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Merci Fabien de tes encouragements.

 

Mesurer régulièrement ses forces et ses faiblesses, une bonne étape vers l'humilité…

 

Amicalement,

Odile

Odile E2 mu, aile 1, C+ S++ X=

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

×
×
  • Créer...