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l’ennéagramme

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Pensées de nuit, ces pensées qui nous empêche de dormir


Manjushrihalavie

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Bonjour à tous et bonne rentrée, :pt1cable:

 

Je parlais avec mon petit frère qui a aujourd'hui 23 ans. Il ne dort que 3 à 4 heures par nuit et déborde pourtant d'une grande énergie et/ou agressivité dans la journée.

 

Je le soupçonne d'être de type 4 ou 5. Il s'est toujours vêtu de couleurs sombres sinon noire, ses idées le sont tout autant et il est préoccupé autant par la beauté que par la mort. Aussi, il a insisté sur le fait qu'il NE PEUT s'empêcher de penser, non pardon (ça c'est pour moi), de réfléchir.

 

Je lui demande alors ce qui le préoccupe en pleine nuit. Il me répond que ses questionnements concernent aussi bien sa petite personne que le monde entier (face auquel il est tellement révolté que je me suis dit qu'il ne peut être qu'un 8 !).

 

Le 4 serait-il un penseur nocturne, ou un penseur émotionnel ?

 

Ce qui m'étonne chez lui est que le mental carbure, ça c'est sûr : "Je ne m'arrête pas de réfléchir, même la nuit", ou encore "Les gens sont cons, ils ne réfléchissent pas". L'instinctif me paraît omniprésent également: "Il faut toujours que je fasse un truc" Logiquement, il ne reste plus grand place pour le centre émotionnel…

 

Et les autres types ? Existe-t-il une plus large portion de 4 insomniaque ?

 

Je me doute bien que les 3 peuvent ne plus dormir à cause d'un souci professionnel, les 2 à cause d'une personne à laquelle ils ne peuvent que penser, etc.

 

Est-ce un signe de grande désintégration ou juste une manière de fonctionner ? :pt1cable:

 

Me concernant, je dormais très mal et très peu quand je me sentais mal DANS MA PEAU, entre 16 et 18 ans. Et même si c'est lié au mental, LA SENSATION PHYSIQUE a toujours été d'une grande importance chez moi (instinctif ?).

Aujourd'hui, je ne vais au lit que lorsque je RESSENS que je suis crevée — mais je mets toujours un temps pour m'en apercevoir. S'il reste une once d'énergie mentale ou physique en moi je vais être tendue et me mettre à penser, et faire de plans par exemple.

Alors, autant être sur les rotules avant de s'en aller rejoindre Morphée, et pour de bon !

 

Sur le panneau, le sujet du levé plus ou moins facile à vivre avait été abordé, mais pas celui de LA NUIT.

 

J'attends vos témoignages et nuages noirs. Et, s'il n'y en a aucun au-dessus de vos têtes, eh bien tant mieux ! :cool:

Sur ce, que le jour et la nuit vous portent conseil. :wink:

Type 8 aile 7, sous-type sexuel

"Les paroles ne sont que l'écume de l'eau, l'action est une goutte d'or."

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Bonjour Manjushrihalavie,

 

"Est-ce un signe de grande désintégration ou juste une manière de fonctionner ?"

Penser la nuit au lieu de dormir est le résultat d'un certain nombre de transes hypnotiques. Si c'est fréquent, c'est bien un signe de manifestation excessive de l'ego.

 

"Et les autres types ? Existe-t-il une plus large portion de 4 insomniaque ?"

C'est plus une question de désintégration durable ou passagère (qui n'a pas fait une mauvaise nuit suite à des soucis ?) que d'ennéatype.

 

"Je parlais avec mon petit frère qui a aujourd'hui 23 ans."

Il est 4 ou 5 ou 8 ! Cela ne sert à rien de témoigner ici sur lui tant que tu n'as pas trouvé son type. Et si tu ne sais pas le type de quelqu'un que tu connais depuis 23 ans, il est vraiment temps de reprendre ta formation à l'Ennéagramme, trot tôt interrompue. :pt1cable:

 

"Aussi, il a insisté sur le fait qu'il NE PEUT s'empêcher de penser, non pardon (ça c'est pour moi), de réfléchir. […] Le 4 serait-il un penseur nocturne, ou un penseur émotionnel ?"

Il faut prendre en compte le domaine et la dichotomie du 4 (cf. stage Ailes) qui font que tant de 4 croient à tort avoir une aile 5.

 

"Le monde entier face auquel il est tellement révolté que je me suis dit qu'il ne peut être qu'un 8 !"

Quel rapport avec le 8 ? En quoi est-ce une caractéristique du type ? (Cf. supra.)

 

"Alors, autant être sur les rotules avant de s'en aller rejoindre Morphée, et pour de bon !"

Pour une 8, cela ne fait qu'amplifier l'ego.

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien et les autres…

 

Bien, figure-toi que ce n'est pas facile de l'identifier son type ! À bien réfléchir, l'instinctif semble venir en premier, dans ses réactions. Mais alors j'opterais peut-être pour un 5 mu très désintégré. :pt1cable: Et malgré mon grand intérêt pour l'ennéagramme, je suis à vrai dire bel et bien perdue. :pt1cable:

 

Ceci dit, il m'a avoué avoir "beaucoup de violence" au fond de lui et que cela le dérangeait de savoir en être empli de la sorte. Je lui ai répondu que si elle reste fantasmée ou sublimée, ce n'est pas si grave. Cependant, je me demande si ce n'était pas une réelle plainte. Sur ce, on ne force pas les gens à se faire aider, surtout quand ils se trouvent mille et une excuses.

 

Mais, Fabien… je pensais que les grandes révoltes contre la société étaient réservées au type 8 :wink: Et pourquoi pas ? Quels sont les autres types concernés ? Serait-ce une histoire de Spirale Dynamique ?

 

Je ne voulais cependant pas "témoigner sur lui" mais sur le sujet de LA NUIT.

 

Concernant mes transes hypnotiques, elles auraient plus lieu en journée apparemment !

 

Existe-t-il des informations précises à propos de ces phénomènes égotiques à répétition ? Quand savons-nous précisément que nous entrons en transe hypnotique ? Comportements ? Phrases type ? Ressentis ?

 

Bien cordialement,

À bientôt.

Type 8 aile 7, sous-type sexuel

"Les paroles ne sont que l'écume de l'eau, l'action est une goutte d'or."

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Bonjour Manjushrihalavie,

 

"Existe-t-il des informations précises à propos de ces phénomènes égotiques à répétition ?"

Eh bien OUI, il y a des tas d'informations (et d'exercices) dans le très bon stage Éveil. Je l'ai fait cet été… et j'ai pris une "grosse baffe dans la gueule" en prenant conscience du nombre de phénomènes hypnotiques que je vivais chaque jour. J'ai réalisé que je ne faisais plus rien depuis deux ans car je vivais quasiment toute ma journée en transe hypnotique. :pt1cable: Une fois de plus en Ennéagramme, il est inutile d'avoir l'info si on ne fait pas les exercices… qui sont bien évidemment proposés en stage (et il faut ensuite pratiquer à la maison).

 

"Quand savons-nous précisément que nous entrons en transe hypnotique ?"

Je dirais qu'il faut une auto-observation honnête… et surtout de la volonté. Il m'arrive souvent, depuis le stage, de savoir que je pars dans une transe et de "laisser filer" parce que c'est "confortable". :pt1cable: Et il m'arrive aussi de faire l'exercice pour désactiver la transe.

 

Pour revenir au sujet de la nuit et des insomnies, je dirai que les insomnies à répétition sont pour moi un signe de dépression (je l'ai vécu deux fois dans ma vie)… et lorsque j'arrive au stade de l'insomnie répétée… eh bien, il est grand temps d'accepter que je suis en dépression. Maouih, pas facile de l'admettre pour une grande 8 très forte !

 

Sinon, il peut m'arriver de temps en temps de faire une insomnie suite à une grosse colère… et généralement, je ressasse ma vengeance avec rage. C'est d'ailleurs cette fixation qui m'empêche de dormir. Il peut m'arriver également qu'une transe m'empêche de dormir, généralement une "progression en âge" ou une "hallucination positive" (mes deux grandes spécialités). [Les deux transes sont très bien décrites en stage Éveil].

 

Voilà, en espérant que mon témoignage te sera utile !

Bises

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour à tous,

 

J'espérais qu'Aurore allait jouer la méchante à ma place, mais non — tu te relâches, Aurore ? :pt1cable: Je m'y colle donc.

 

À bien réfléchir, l'instinctif semble venir en premier, dans ses réactions. Mais alors j'opterais peut-être pour un 5 mu très désintégré.
J'espère que c'était de la bonne beuh que tu fumais là, parce qu'un 5, même mu, et même désintégré, c'est un mental et ce qui vient en premier, c'est le mental.

 

Mais, Fabien… je pensais que les grandes révoltes contre la société étaient réservées au type 8 :pt1cable: Et pourquoi pas ? Quels sont les autres types concernés ?
La question est de savoir d'où sort cette idée. Est-ce que quelqu'un — de compétent en Ennéagramme, bien sûr — a, un jour, dit ou simplement sous-entendu cela ? À côté de la question il y a un problème : quand on commence à remplacer la définition des types par des fantasmes à propos des types, cela n'est plus de l'ennéagramme ; cela amène à faire des erreurs en l'utilisant et cela dessert le modèle. Comme tu nous a déjà fait le coup plusieurs fois sur ce forum ces derniers temps, voilà un exercice classique obligatoire dont la réponse est à poster avant tout autre message dans n'importe quelle conversation : trouver une raison pour chaque ennéatype d'être en grande révolte contre la société, raison s'appuyant uniquement sur les mécanismes fondamentaux des ennéatypes. Cela te fera une bonne révision qui me semble bien nécessaire.

 

Quant aux transes hypnotiques, je suis bien évidemment d'accord avec le message d'Aurore. Il y a en plus une vingtaine de pages sur le sujet dans le Grand Livre de l'Ennéagramme avec des exercices… À FAIRE !

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 2 months later...

Bonjour à tous,

 

Merci à vous deux pour vos témoignages et réponses.

 

Oui Fabien, "ma beuh est excellente", et je te remercie de t'en soucier. :cool: Mais je t'avoue que je patauge avec quelques termes dont la signification s'avère tout à coup fumeuse.

 

Instinctif = colère = révolte = … = //// = ))))) = ???

 

D'après le système, je serais une instinctive. Mon centre mental fonctionne très bien tant que ne s'impose à moi aucune frustration. Cela veut dire que je peux être posée et réfléchie, mais que dès que des contraintes pointent leur nez, je ne trouve aucune esquive et ne perds pas de temps pour montrer mon désaccord.

 

En général, un simple non ou une "argumentation d'opposition, ou tout autre équivalent fait aussi bien l'affaire. Si ce n'est pas le cas, c'est-à-dire face à un tyran, j'use avec une jolie légèreté apparente de la provocation, la moquerie, voire de la fuite (dernier cas selon moi, mais selon les personnes autour de moi, c'est fréquent rien que dans le dialogue). Ou encore, je vais écraser ses propos injustes avec autant de véhémence que de franchise.

 

Mes révoltes contre la société sont dues au manque de liberté et de franchise. Combien de fois puis-je répéter "Dans ce monde hypocrite…" – Avouez que c'est vrai ! – ? Ou encore "Où vois-tu qu'on peut s'exprimer librement ?" Ou encore "C'est au premier qui entube l'autre". (Je ne suis pas une adepte de la compétition pour le profit ; celle pour jouer, c'est au second degré, donc grosse nuance.) Bref, dénoncer le manque de liberté et d'honnêteté est assez fréquent chez moi. Cela peut devenir une obsession quand je doute de la solidité de mon interlocuteur. Dans ce cas je teste son intégrité en quelques secondes et je peux entrer facilement en opposition.

 

Le fait d'avoir douté de mon ennéatype vient du fait que je pensais vivre le carpe diem telle une 7. C'est ce que je fais en effet. Mais la révolte sous-jacente, que je ne perçois parfois plus, peut déranger certaines personnes à l'instinctif moins développé. Eux aussi ont leurs révoltes. Exprimées différemment. Mais pour moi la forme a peu d'importance en de telles circonstances. Je ne suis pas en train d'écrire, je suis en train de vivre ! Autant je peux être douée pour résoudre des énigmes psychologiques, autant je "manque de tact" (leur langage à eux) pour les autres dans ces cas-ci. Pour moi c'est logique : on ne tourne pas autour du pot pour démontrer la vérité. Encore moins pour la défendre. Alors si vous me demandez d'être diplomate…

 

Le côté direct est stimulant, permet aussi aux autres de percevoir par images et DANS L'INSTANT ma pensée ou mon émotion qui, si non exprimée de suite, s'évaporera la minute d'après. Car je n'aime pas rester sur une révolte. Une fois le problème discuté, une fois les nœuds défaits et les consciences éclairées, nous pouvons, maintenant, passer à autre chose.

 

Si je reste ancrée dans mes émotions je n'avance pas et j'ai alors l'impression de dépendre d'elles. Or, c'est ce qui me fait le plus peur. Sauf qu'aujourd'hui, je n'ai plus peur de me l'avouer ni de le dire.

 

La peur (ignorée), le déni, la colère…

J'ai peur d'aimée et d'être aimée par exemple. Et être aimée pour ce que je ne suis pas serait la pire des choses.

 

Et puis je rentre de nouveau dans un cercle vicieux si cela m'arrive. Je vérifie, scrute, analyse, décortique. Et, enfin, provoque pour vérifier la force de l'attachement que l'autre, soit-disant, me porterait… Pour finalement lui dire : "Tu vois, tout ça, c'était que des conneries. Tu ne m'as jamais aimée. C'est de la gnognotte. Allez ciao, bon débarras." Alors je rentre dans mon cercle vicieux et me révolte contre l'amour, l'hypocrisie, etc.

 

MAIS VOIR SUR LE COUP QUE C'EST MON MANQUE DE CONFIANCE EN L'AUTRE OU LE MANQUE DE DOUCEUR ENVERS MOI-MÊME QUI ME MÈNE À DES TELLES RÉACTIONS EST EXTRÊMEMENT DIFFICILE. Et quand j'en prends conscience je suis indulgente envers moi-même car je prends conscience des souffrances que j'ai voulu (me) cacher. MAIS LE DÉNI ET LA RÉVOLTE SONT LÀ.

 

Entre générosité et révolte, parfois, il n'y a qu'un pas. Au lieu de faire un pas en arrière et de s'adonner à la colère, il suffit pourtant de tendre la main à quelqu'un et, de SE LAISSER-ALLER.

 

Un jour, un ami m'a dit : "Si tu te laisses autant aller et que tu es généreuse en amitié, c'est que tu fuis l'amour. Ce n'est pas possible de s'investir autant en amitié. Tu donnes beaucoup et je t'en remercie." Quand la confiance est là, je ne me pose même pas la question en effet. Il est bon de donner et recevoir. Et c'est tout naturel. Mais il y a d'autres domaines où se laisser-aller serait courir à se propre perte. Oui, je le ressens comme ça. Profondément.

 

Voilà donc pour le ressenti de la 8 qui vous écrit sur la révolte.

 

Aussi, je me rebelle contre tout type de tentative de séduction, au niveau intime comme social. Souvent avec cynisme et légèreté apparente. :happy: Voilà sans doute pourquoi je me pensais 7 durant quelques paires d'années.

 

Pourquoi les types se rebelleraient-ils contre le système ? Je remplis mon devoir ci-dessous.

 

Type 1. Car le monde est loin d'être parfait, net, organisé. Le monde est foireux, moi je suis droit.

 

Type 2. Car le monde est loin d'être solidaire. C'est chacun pour soi, et cela me déçoit. Le monde manque d'amour.

 

Type 3. Tout va bien, j'achète et je revends ! :rofl: Sérieusement, amis 3, nous vivons dans un monde qui doit vous ravir, non ?

Si ce n'est pas le cas : ce monde est un combat où il faut être le meilleur, et on n'a jamais une place assurée dans ce domaine-là. Le monde exige beaucoup. J'exige beaucoup de moi. Mais à force de toutes ces exigeances, je ne suis plus du tout certain(e) d'avoir la première place, d'être le meilleur…

 

Type 4. Ce monde est superficiel. Où est la profondeur ? "Le bonheur c'est d'avoir, d'en avoir plein nos armoires" disait Souchon. Mais quelle armoire ? Moi, mon armoire, c'est mon monde. Et ce monde-ci c'est le seul qui m'intéresse. Seulement, il n'intéresse personne. Et c'est dur pour le cultiver et… Etc.

 

Type 5. À quoi sert ce monde ? Sinon à réfléchir à son sujet ? Où vont tous ces gens ? Après quoi courent-ils ? Ce monde est insensé. Agir pour qui ? Pour quoi ? Au nom de quelle théorie ? Tout cela n'a ni queue ni tête.

 

Type 6. Ce monde est malhonnête. Regardez et vous en perdrez la tête. Ou bien est-ce moi qui déconne ? Peut-être… Moi je suis une ligne droite. Et si on essaye de me faire changer de chemin…

 

Type 7. Avec leur sérieux et leurs contraintes, vous croyez quoi ? Que je vais les suivre peut-être ! Plutôt crever que souffrir ! Suivez-moi, moi j'ai du rêve plein la tête. Et ceux qui n'y croient pas, tant pis pour eux !!!! :rofl:

 

Type 8. On te prend pour un mouton, c'est au premier qui e....e l'autre. Quel beau monde ! Laissez-moi mener ma vie comme bon me semble. Il ne manquerait plus qu'il n'existe qu'une seule ligne de conduite, tiens ! Et puis quoi encore ! Moi je ne demande rien à personne. Alors je ne vous demande même pas vôtre avis. No Comment.

 

Type 9. Ce monde ? Il n'est pas meilleur qu'il y a cinq siècles, ni pire finalement. Le monde est ce qu'il est. Mais je souffre du stress qu'on essaye de nous imposer. Moi j'ai besoin de tranquillité, de souffler, d'harmonie et d'être bien. Alors le monde vous savez… Vous en pensez quoi, VOUS ?

 

Oui, VOUS EN PENSEZ QUOI, VOUS ? Me suis-je assez immergée dans chacun des personnage ? :cool: Et puis-je frôler l'espoir d'avoir une bonne note ? :sarcastic: C'est promis, si c'est le cas, je ne me révolte pas. :wink: :happy:

 

Au plaisir de vous lire.

Type 8 aile 7, sous-type sexuel

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Bonjour Manjushrihalavie,

 

En fait, je ne suis pas certaine d'avoir compris quel était le but de ce message, ni de cette conversation. Je ne sais donc pas trop comment y répondre.

 

"Oui, VOUS EN PENSEZ QUOI, VOUS ?"

Nous pensons QUOI de quoi ? Du monde ? De ton exercice sur « la révolte des neuf types » ? Autres ?

 

Eh bien, je pense que tu portes bien les lunettes du 8 avec double foyer déformant… pas pratique, du tout ! :happy:

 

Deux remarques :

  • [*]Peut-être est-il grand temps d'amorcer un réel travail sur toi, avec l'aide d'un professionnel. Je te l'ai déjà dit plusieurs fois sur ce forum
ici ou à d'autres endroits que je n'ai pas le temps de retrouver.[*]Pour l'exercice, le jeu consistait à trouver une raison pour chaque ennéatype d'être en grande révolte contre la société, raison s'appuyant uniquement sur les mécanismes fondamentaux des ennéatypes.

 

Je suis désolée. J'ai conscience que ma réponse est froide, sèche et non empathique.

 

Mais je ne sais pas comment répondre autrement.

 

Je perçois ta souffrance… Elle m'est presque intolérable car elle me renvoie à des tas de moments de ma vie entre 15 et 25 ans !

 

La seule chose que je puisse te dire, c'est qu'un jour, on voit le bout du tunnel et qu'il faut pour cela une aide extérieure efficace et une réelle volonté de travailler sur soi et de changer.

 

Bises. :sarcastic:

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonjour Aurore,

 

Non tu n'es pas sèche. Juste franche. Mais pas forcément juste ! :happy: Ça ne me dérange pas vraiment. Cependant, peut-être es-tu passée un peu trop rapidement sur mes écrits. Au rouleau compresseur. :wink: Ce n'est pas à moi de voir si les consignes ont été respectées. Il faudrait, pour le vérifier, que notre Grand Gourou fasse son apparition. Mais pour moi une règle n'est jamais stricte, donc on est libre de répondre avec une certaine amplitude à une question, si étroite soit-elle.

 

"Cela me renvoie à une période de ma vie douloureuse."

J'ai conscience du problème de fond. Le plus dur est d'accepter d'être touchée et de ne pas essayer de rationaliser ou de dénigrer l'autre, de ne pas juger rapidement.

 

Dans la vie je prends beaucoup de recul. Mais dans ce domaine, je me sens comme une tigresse en cage. Face à la personne, le mental ne carbure plus du tout. La réflexion est mise de côté spontanément. Et c'est la SENSATION qui va primer sur elle, automatiquement. Inverser les centres semble impossible, et je ne peux en tous les cas être réfléchie avant d'avoir "sentie" la situation, la personne, une vibration, une merdouille dans l'air, ou la douceur d'une feuille entre mes mains.

 

Est-ce une question d'ego ? De fonctionnement qu'on peut toutefois travailler malgré le mental en seconde position ?

Je suis persuadée que oui, mais cela va dépendre de la confiance que j'aurai en mon environnement SUR LE MOMENT.

 

Oui, ça fait mal. Pour moi, parfois. Et pour toi certainement, quand tu lis mes écrits qui te font faire un bond en arrière. Mais pour régler le problème, il me faudrait très certainement des années de thérapie. Et je n'ai ni le budget ni l'envie d'en reprendre une. Peut-être au cours de l'année 2010 si mon ego luttait trop… Mais là, j'arrive à prendre de bonnes déviations, et en plus, sans trop dévier. :sarcastic:

 

Au plaisir de te lire. :happy:

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Bonsoir Manjushrihalavie,

 

"Cependant, peut-être es-tu passée un peu trop rapidement sur mes écrits."

Je ne crois pas… J'ai même relu plusieurs fois et j'ai pesé tous mes mots. Si j'ai répondu brièvement, c'était volontaire.

 

En plus, sache qu'il m'est impossible de répondre en direct, à chaud, sur ce forum pour des raisons techniques (censure de mon fournisseur d'accès qui m'oblige à préparer mon texte et à le poster ensuite en passant par une connexion encryptée ! :happy:). Donc la réponse spontanée et trop rapide n'est plus de mise en ce qui me concerne.

 

"Mais pour moi une règle n'est jamais stricte."

:sarcastic: Que dire ?

 

"Mais pour régler le problème, il me faudrait très certainement des années de thérapie. Et je n'ai ni le budget ni l'envie d'en reprendre une."

Je ne suis pas thérapeute et donc mal placée pour donner un conseil. Toutefois, je sais, par expérience, que le changement peut ne pas être si long que cela (tu n'es pas obligée de faire une psychanalyse qui dure… longtemps.). Certains coachs ou thérapeutes travaillent avec des techniques produisant des changements relativement rapides. Tu connais certainement quelqu'un de confiance qui pourrait t'orienter vers une personne (coach ou thérapeute) compétente.

 

Il me semble percevoir dans tes écrits une souffrance qui me dit qu'il y a urgence à entreprendre un travail véritable. J'entends un appel au secours… Peut-être que je me trompe. Peut-être pas…

 

Très amicalement, :happy:

Aurore

Aurore (87 alpha, C++, S-/+, X+)

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Bonsoir tout le monde,

 

Je réponds certes un peu tardivement, mais je souhaite tout de même donner mon avis concernant le sujet initial "Pensées de nuit, ces pensées qui nous empêche de dormir".

 

De type 2, je dors très bien, profondément et d'une traite. Les seules fois où je ne dors pas, cela est dû à l'état de santé d'un de mes proches. À ce moment-là, je suis branchée sur la personne qui est malade. Je peux très bien me réveiller sans réveil cinq minutes avant la prise de médicaments. Si dans d'autres circonstances je ne devais pas dormir, c'est que j'ai vraiment un gros problème à résoudre. Là, les pensées surgissent et me travaillent sans cesse. En toute honnêteté cela est extrêmement rare.

 

Pourquoi les types se rebelleraient-ils contre le système ?

Type 2. Car le monde est loin d'être solidaire. C'est chacun pour soi, et cela me déçoit. Le monde manque d'amour.

Avec mon orientation qui est l'amour, j'apporte de l'amour au monde, même si ce n'est qu'une goutte d'eau dans l'océan. C'est cela qui est important, même si on a l'impression que c'est insignifiant à notre échelle. Et quelque part je suis persuadée que cette goutte peut avoir des conséquences et changer des choses. L'essentiel, c'est d'y croire.

 

Rebelle ? Non. À mon sens, il vaut mieux regarder la moitié de la bouteille pleine que vide.

 

Très cordialement,

Barbara

Barbara (E2 alpha, aile 1, C++ S= X+)

"Dum sol non lucet opus est patientia" ("Pendant que le soleil ne luit pas, la patience est nécessaire")

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