Institut Français de

l’ennéagramme

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Pouvoir d'induction du nom d'un type et importance de la détermination du centre préféré


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Bonjour Fabien, bonjour à tous,

Merci pour l'analyse de Steve Prefontaine. Encore une brillante démonstration du caractère subtil, nuancé, précis de l'Ennéagramme.

Pour aller dans le sens de ce que tu dis, Fabien, je confirme que nommer un type peut avoir un fort pouvoir d'induction. Le premier contact que j'ai eu avec l'Ennéagramme a été à travers un livre qui répertoriait les types en fonction de leur nom. Je me suis donc reconnue dans le Romantique, soit le 4, alors même que mon centre émotionnel est en troisième position ! Romantique, ça a un coté sexy, glamour, non ?!  :pt1cable:

Dans ce livre, la notion de centres est absente. Bien que les mots émotion, émotionnel ou émotionnellement aient souvent été cités dans la description du Romantique, je les avais occultés pour ne garder que les comportements. Un exemple : je me reconnaissais dans les up and down (émotionnels) du 4. Alors qu'en fait, ce que je peux vivre en tant que 6, ce sont des fluctuations mentales importantes qui peuvent provoquer une forme de déprime.

J'abonde aussi mille fois dans ton sens lorsque tu affirmes que "La hiérarchie des centres est un outil indispensable pour comprendre les ennéatypes". Peut-être que s'il n'y avait pas eu la notion de centres (et l'aide de Fabien !), je serais toujours en train de faire le tour du cercle ! En effet, la notion de centres m'a permis de procéder par élimination. J'ai pu déterminer que je ne vois clairement pas la vie à travers un prisme émotionnel, que je réfléchis avant d'agir. Il ne restait donc que le 5, le 6 et le 7 (et le 3 mu car émotionnel réprimé). Pas 5, pas 7, pas 3, donc 6.

Un petit coup de pub en passant : le stages Centres est assez incroyable pour montrer à quel point les centres façonnent la personnalité.  :pt1cable:

Bien cordialement.

Sixtrouille - E6 mu

"Celui qui cherche un frère sans défaut reste sans frère", Rûmi

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Fabien Chabreuil

Bonjour Sixtrouille,

 

Merci pour la pub. :pt1cable:

 

Pour moi, la hiérarchie des centres, c'est ce qui donne un squelette à l'Ennéagramme, sans laquelle il est une poupée de chiffons un peu molle, un catalogue sans structure. Dans notre dernier ouvrage, Le Grand Livre de l'Ennéagramme, Patricia et moi avons essayé de montrer comment la connaissance du centre préféré et de sa direction d'utilisation était suffisante pour déduire les mécanismes principaux de l'ennéatype : ce travail est encore perfectible, mais je pense que nous avons beaucoup progressé en ce sens depuis nos ouvrages précédents — c'est à cela que sert un nouveau livre, cartographier les progrès faits par les auteurs ! :pt1cable:

 

Décrire et/ou enseigner l'Ennéagramme nécessite beaucoup de rigueur pour que les personnes qui l'étudient ne s'égarent pas dans des préjugés ou des confusions. Éviter de donner des noms aux ennéatypes en fait partie… même si c'est un peu moins commercial. En effet, les présupposés à propos des profils qui se mettent en place lors du premier contact avec le modèle sont les plus difficiles à abandonner : c'est pourquoi écrire un livre ou animer un stage de bases sont les moments les plus délicats dans la vie d'un formateur… mais c'est le cas de tout apprentissage.

 

Très amicalment,

Fabien

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