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Déifier la paresse pour la rendre acceptable


Aurore7

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Bonsoir à tous, :thumb_up:

 

Je ne sais pas faire la différence entre ce que je ne sais pas faire et ce que je ne veux pas faire.

 

Le stage "Communication" que j'ai fait la semaine dernière a vraiment confirmé l'hypothèse du 7. Je dois me rende à l'évidence : je cache mon manque d'intérêt derrière une dyslexie à laquelle j'attribue peut-être un peu trop de choses.

 

J'ai toujours cru que je pourrais progresser et j'ai lentement progressé. Mais si c'est dans ma nature d'être paresseuse (quand ça ne m'intéresse pas) et que c'est de la PARESSE et non une incapacité, comment me "bouger" ? Cela me paraît encore plus dur qu'avant, car malgré ces éléments, je garde toujours l'impression de faire de mon mieux.

 

Autre possibilité : mon ego de 7 ne supporte pas de ne pas être aussi supérieur que ça. Il ne loupe pas une occasion de prouver qu'il est "juste paresseux" et invente l'histoire ci-dessus pour se rassurer sur ses capacités.

 

Stop ! J'arrête de réfléchir et j'écoute vos conseils. Merci de m'éclairer.

Aurore - E7 C-/+ S+/- X-

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Fabien Chabreuil

Bonjour Aurore,

 

Bienvenue sur ce forum !

 

"Je ne sais pas faire la différence entre ce que je ne sais pas faire et ce que je ne veux pas faire."

Très intéressante formulation ! C'est une vérité profonde sur le 7. Quand j'étais jeune adulte, je disais souvent une phrase équivalente : "Si je ne sais pas faire, je n'aime pas. Si je n'aime pas, je ne sais pas faire."

 

"Je cache mon manque d'intérêt derrière une dyslexie à laquelle j'attribue peut-être un peu trop de choses."

As-tu le passionnant bouquin de Ron Davis, lui-même ancien dyslexique, intitulé Le don de dyslexie ?

 

"Si c'est dans ma nature d'être paresseuse (quand ça ne m'intéresse pas) […]"

Ce n'est pas dans ta nature, c'est dans ton ego, nuance qui implique que ce n'est pas une fatalité.

 

"Comment me 'bouger' ?"

Il y a deux pistes.

La première, égotique, consiste à trouver des activités qui t'enthousiasment réellement, et alors la capacité à agir viendra toute seule.

La seconde, plus longue mais plus efficace, consiste à aller vers l'intégration de ton profil. Il s'agit d'affaiblir la compulsion et une éventuelle (probable ?) répression de l'instinctif.

 

"Cela me paraît encore plus dur qu'avant, car malgré ces éléments, je garde toujours l'impression de faire de mon mieux."

Cela peut être vrai ou être une simple rationalisation. Qu'en pensent les autres ?

 

"Autre possibilité : mon ego de 7 ne supporte pas de ne pas être aussi supérieur que ça. Il ne loupe pas une occasion de prouver qu'il est "juste paresseux" et invente l'histoire ci-dessus pour se rassurer sur ses capacités."

Très intéressante autre hypothèse de rationalisation !

 

Comme toujours en Ennéagramme, la première chose à faire est l'auto-observation. Que se passe-t-il précisément au moment où la "paresse" se manifeste ?

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 3 months later...

Bonjour Fabien, bonjour à tous,

 

L'auto-observation n'est pas mon point fort et il m'a fallu que je me plonge vraiment dans la PNL pour appréhender différemment ce problème. Ce qui se passe est finalement émotionnel et c'est peut-être pour ça que je trouve ça incompréhensible. Je ne pense pas que la paresse soit un sentiment suffisamment fort, bouleversant et négatif pour exprimer ce que je ressens quant je tente de m'améliorer en orthographe.

 

Je suis certainement beaucoup plus dans l'évitement de la souffrance, et cela se manifeste par l'évitement de l'apprentissage de l'écriture et de la lecture. Avec ma mère (2), j'ai construit une relation basée sur "je ne sais pas, elle m'aide donc elle m'aime", mais ça dérive en "si je sais bien lire et écrire, elle ne m'aidera plus, alors comment fera-t-elle pour m'aimer ?"

Je ne suis d'ailleurs pas certaine qu'en tant que 2, elle puisse m'aimer autrement. Qu'en pensent nos amis 2 ?

 

Cette situation m'est particulièrement inconfortable pour deux raisons :

- Je suis obligé de blesser mon orgueil pour conserver cet amour.

- Je reste dépendante des autres, ce qui est totalement opposé à mon idéal de liberté.

 

"Cela me paraît encore plus dur qu'avant, car malgré ces éléments, je garde toujours l'impression de faire de mon mieux."

Cela peut être vrai ou être une simple rationalisation. Qu'en pensent les autres ?

Bien vu, c'est fort probable que ce soit de la rationalisation, c'est une super-excuse pour abandonner l'apprentissage et faire des choses plus plaisantes. Parfois, je préférerais être vraiment et complètement débile pour que plus personne ne tente de me faire apprendre quoi que ce soit.

 

Pour finir, je pratique déjà très souvent le changement d'activité pour me remotiver, mais dans la vie professionnelle, cela n'est pas toujours possible et sur un problème si récurrent, ça n'est pas efficace à long terme. Je dois donc m'intégrer, même si c'est long et pas facile.

 

Cette version vous paraît-elle plus probable ? Comment puis-je arrêter d'éviter la souffrance émotionnelle sans que cela devienne trop envahissant et incontrôlable ? Car pour apprendre, il faudrait que j'accepte de ne plus être aimée, et ça me paraît trop dur. :glouton:

 

Merci d'avance pour votre aide.

Bonne journée Fabien, bonne journée à tous.

Aurore - E7 C-/+ S+/- X-

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Fabien Chabreuil

Bonjour Aurore,

 

"Car pour apprendre, il faudrait que j'accepte de ne plus être aimée, et ça me paraît trop dur. :glouton:"

Ben non, c'est même tout le contraire :

Pour apprendre, il faudrait que tu acceptes d'être aimée.

En tant que 7, quel espace laisses-tu aux autres pour t'aimer ? Que leur dis-tu sur toi, sur tes souffrances, sur tes ressentis réels qui leur laisse la possibilité de créer avec toi un lien émotionnel ? Tu dis à propos de ta mère : "Je ne suis d'ailleurs pas certaine qu'en tant que 2, elle puisse m'aimer autrement." Comment réagirais-tu si elle essayait de t'aimer autrement ?

 

Es-tu capable, là, maintenant, de lui téléphoner pour lui dire "Maman, je t'appelle juste pour te dire que je t'aime et que je t'aimerai quoi qu'il arrive" ? Et/ou de faire la même chose, là, maintenant, vis-à-vis de ton père ? De le faire, là, maintenant, à ton ami le plus proche ?

 

Es-tu capable, là, maintenant, d'aller devant la glace la plus proche, de te regarder droit dans les yeux et de te dire "Aurore, je t'aime et je t'aimerai quoi qu'il arrive" ?

 

C'est notre peur à nous autres 7, très chère Aurore :heart: :laugh: : aimer et accepter d'être aimé. Si nous le faisions, nous risquerions de souffrir de rejet ou d'abandon, et de ne plus être libre, n'est-ce pas ? Et comme pour tous les autres types, c'est dans ce qui nous fait le plus peur qu'est notre vraie libération…

 

Très amicalement,

Fabien

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Merci pour ta réponse très intéressante.

 

Je suis capable de dire à mon ami et à mon père que je les aime quoi qu'il arrive, et c'est certainement plus facile car j'ai déjà partagé avec eux de vraies émotions. C'est déjà rassurant, je suis au moins aimée par deux personnes !

 

Mais pour ma mère, c'est en effet beaucoup plus dur. Elle est psychologue et j'ai l'impression qu'elle analyse tout ce que je lui dis. Alors je me méfie. Et quand j'essaie d'introduire une conversation sur quelque chose de vraiment important pour nous deux, elle évite mes questions ou me répond qu'elle n'a pas vraiment envie d'en parler. Finalement on ne parle que de banalités.

 

Le week-end prochain, il est prévu que je rentre chez mes parents, et j'essaierai de lui dire que je l'aime quoi qu'il arrive. C'est vrai que je lui reproche de ne pas m'aimer comme je le voudrais, mais que je ne lui donne pas l'occasion de m'aimer autrement. Je vais chercher quelque chose d'autre qui pourrait nous lier et voir comment elle réagit. Je vous tiens au courant, même si ça ne fonctionne pas.

 

Quant à moi, j'arrive à me dire que je m'aime quoi qu'il arrive, mais je n'y crois pas vraiment. Peut-être que ça fonctionnera mieux une fois que j'aurai résolu le problème avec ma mère.

 

Bonne journée et un grand merci pour le coup de main, Fabien.

Aurore - E7 C-/+ S+/- X-

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Fabien Chabreuil

Bonjour Aurore,

 

Comme je suis 7 aussi, je sais qu'il faut se méfier des 7:rofl:

 

"Je suis capable de dire à mon ami et à mon père que je les aime quoi qu'il arrive."

"J'arrive à me dire que je m'aime quoi qu'il arrive."

L'as-tu vraiment fait… ou penses-tu que tu peux le faire ? (Pour toi, c'est devant une glace en te regardant dans les yeux, et dans tous les cas, on ne peut pas faire l'impasse sur le "quoi qu'il arrive".)

Si tu l'as vraiment fait, chapeau ! Si cela n'a été qu'une expérience de pensée, ce n'est pas grave ; essaye de concrétiser.

 

"Elle est psychologue et j'ai l'impression qu'elle analyse tout ce que je lui dis."

Même un psychologue ne bosse pas à plein temps.

 

"Je vais chercher quelque chose d'autre qui pourrait nous lier et voir comment elle réagit. Je vous tiens au courant, même si ça ne fonctionne pas."

:surprised:

 

Très amicalement,

Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Je l'ai vraiment fait et vécu émotionnellement pour mon père et mon ami. En ce qui me concerne (même si c'est bien connu que je suis la plus forte du monde), ça n'a déclenché aucune émotion, ni positive, ni négative, alors je ne sais pas si c'est normal. Par contre pour ma mère, ça ne va pas être évident, car même en expérience de pensée, je m'enfuis en courant. Enfin, ce n'est pas une excuse, j'essaierai quand même.

 

Très amicalement.

Aurore - E7 C-/+ S+/- X-

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Bonjour Fabien, bonjour à tous,

 

Comme vous l'avez certainement tous compris, je vis en ce moment une période émotionnel forte. Y a-t-il d'autres 7 sur ce forum à qui c'est également arrivé ?

Est-ce un signe d'intégration ou de désintégration ? D'autant que j'avais plutôt identifié le centre émotionnel comme réprimé. Ai-je plus de chances de me tromper sur mon centre réprimé ou d'être en pleine période de désintégration ? :surprised:

 

Pour ceux qui s'apprêtent à me demander de justifier ma hiérarchie des centres, au début du stage de bases, j'avais mis l'émotionnel en dernier sans hésitation, la question "qui suis-je ?" n’est pour moi pas du tout fondamentale, je suis certaine (et parfois même un peu trop) de bien me connaître.

 

Merci pour vos conseils.

Bonne journée.

 

(((PS : Fabien, si tu n'as pas le temps de me répondre immédiatement, je comprendrais. Il ne faudrait surtout pas que je te prenne pour ma mère et que je prenne l’habitude de te solliciter trop souvent. Je dois aussi apprendre à me débrouiller seule. Bref, je te fais confiance pour me faire signe quand j'abuse, mais là ça me paraît important. Bonne journée.)))

Aurore - E7 C-/+ S+/- X-

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Fabien Chabreuil

Bonjour Aurore,

 

Si ton centre émotionnel est bien réprimé, ce serait plutôt un signe d'intégration que de ressentir de fortes émotions. Cependant, je crois me souvenir que ton père te croyait 4 ce qui laisse quelques doutes sur cette hiérarchie des centres. Il n'est pa possible, et ce n'est pas l'objectif, d'avoir une certitude à ce sujet à la fin du stage de base, c'est l'objet du module Centres.

 

Chez un 7, les émotions liées à la désintégration sont faciles à identifier : amertume, colère après les autres qui sont responsables de sa souffrance, sentiment d'être injustement jugé et traité, conviction de mériter mieux, fantasmes de grandeur, etc. Est-ce le cas ?

 

"Fabien, si tu n'as pas le temps de me répondre immédiatement, je comprendrais."

Merci d'être consciente de la charge de travail que représente pour moi ce forum. :surprised:

 

"Il ne faudrait surtout pas que je te prenne pour ma mère."

Ciel, la femme à barbe… :rofl:

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 2 weeks later...

Bonjour Fabien, bonjour à tous

 

Pour conclure cette discussion, je voudrais dire un grand MERCI à Fabien. Le fait d'avoir exprimé à mon père mes sentiments a donné un nouveau souffle à notre relation. Il a trouvé que c'était un très beau cadeau et a très bien mesuré sa valeur sachant qu'il venait d'un 7 (merci l'ennéagramme).

 

En ce qui concerne ma mère, c'est beaucoup plus compliqué mais j'ai réussi à passer un bon moment avec elle à la piscine, là où ni elle ni moi sommes en difficulté. J'ai remarqué qu'elle me complimentait souvent quand je ne l'attendais pas et qu'habituellement je n'y réponds même pas, car je n'y prête pas attention. Je tiens donc une piste pour commencer à me laisser être aimée.

 

Concernant la dyslexie, le livre que tu m'as conseillé est en effet très valorisant. Je ne l'ai pas encore terminé, mais au moins, même si je n'ai pas résolu le problème, j'ai repris confiance en moi.

Est-ce que la dyslexie est particulièrement présente chez les 7 ? Certaine descriptions de dyslexique faite dans cet ouvrage ressemble fortement à une description de 7. Est-ce que c'est parce que je suis moi-même 7 que je vois les choses de cette façon ou pas ?

Peut-être que les 7 préfèrent rêver que travailler, et que c'est pour ça qu'on les croit dyslexiques ? Décidément la conclusion ne sera pas encore pour aujourd'hui…

 

Avec du recul, je pense que l'hypothèse la plus probable en ce qui me concerne est que je ne veux simplement pas reconnaître que je suis dyslexique car c'est dévalorisant (ça serait bien 7 de ne pas vouloir reconnaître ses défauts). L'histoire de ma relation avec ma mère est probablement distincte de ce problème. C'était certainement encore de la rationalisation pour protéger mon orgueil, mais ça a été une bonne occasion d'évoluer dans ce domaine.

 

Merci encore Fabien, bonne journée.

Aurore - E7 C-/+ S+/- X-

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Bonjour Aurore,

 

Ouaouh ! Ca, c'est du beau boulot !

 

"Est-ce que la dyslexie est particulièrement présente chez les 7 ?"

Je n'en ai malheureusement aucune idée. Les autres personnes dyslexiques que je connais appartiennent à d'autres types. Je n'ai évidemment pas un échantillon assez grand pour voir ne serait-ce que le début d'une tendance.

 

"Je ne veux simplement pas reconnaître que je suis dyslexique car c'est dévalorisant."

Oui, parce que beaucoup de gens ne savent pas ce qu'est la dyslexie et y voit une déficience mental qui n'existe absolument pas. Rappelons pour eux qu'Albert Enstein, Bill Gates, Galilée, George Washington, Gustave Flaubert, Louis Pasteur, Walt Disney et Winston Churchill ne sont que quelques-uns des très nombreux dyslexiques célèbres.

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 2 months later...

Bonjour à tous !

 

C'est ma première intervention sur ce forum. C'est émotionnant ! On se sent faire partie de la famille. Si, si.

 

Je confirme que pour un 7, l'apologie de la paresse peut être un joli prétexte et une belle rationalisation (mais toutes les rationalisations sont belles, n'est-ce pas ?). Mais pour un 7 mu, l'invocation du centre instinctif réprimé peut aussi fonctionner comme ça. Quand j'ai découvert le modèle unifié de l'ennéagramme et ma répression de l'instinctif, j'ai cru avoir trouvé l'explication à tout au niveau de cette espèce de paralysie qui trop souvent me conduit à l'inaction. Quelque part, ça me rassurait.

 

Mais j'ai dû me rendre à l'évidence : ce n'était souvent qu'une façon de me détourner du vrai problème. Je me rends compte en effet que pour aller au fond des choses et à la vérité vraie, je dois revenir aux fondamentaux du type 7 : la peur fondamentale inhérente au centre mental préféré, l'utilisation de l'énergie orientée vers l'intérieur, la compulsion et la fixation.

 

Le problème réel, c'est la peur de faire. Parce que faire implique de se confronter au monde réel. C'est déjà un exploit de sortir de son monde intérieur pour aller vers l'extérieur. En plus, faire, c'est aller au devant de plein de risques : de désagrément(s), d'ennui, de conflit, de confrontations diverses et variées, d'avoir éventuellement à faire quelques efforts, figurez-vous !, ou pire d'avoir à se battre un peu… En bref, lâchons le mot, plein de risques de souffrance. Et puis, c'est quand même plus plaisant, plus gratifiant, plus sûr, de s'imaginer faire que de faire, n'est-ce-pas ?

 

Au secours ! Que faire contre la peur de faire ?

 

Problème : il y a déjà la peur de faire quelque chose contre la peur de faire !

Mais, ouf !, j'ai quand même réussi à écrire un message.

 

Jean-Jacques

7 mu, aile 6, C++/- S= X-

"Fais que chaque jour ait la chance de devenir le plus beau jour de ta vie" (Mark Twain)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jean-Jacques,

Bienvenue dans la famille :happy:, ou plutôt puisque nous sommes entre 7 dans le clan. Merci pour cette très juste analyse de comment le centre réprimé s'intègre dans la dynamique générale du type.

"Que faire contre la peur de faire ? […] Mais, ouf !, j'ai quand même réussi à écrire un message."
Comme cela peut-être. Faire un tout petit peu et réaliser que la peur de faire était inapproprié. Alors en faire un peu plus et refaire le même constat. Et continuer la spirale ascendante.

Ou faire au service de son centre préféré pour amorcer la pompe et se concentrer sur la partie d'action pure et le plaisir qu'elle apporte.

Ou encore s'essayer à ne rien faire sans mentaliser (car le non-faire est encore de l'instinctif), et là aussi y prendre plaisir.

Très amicalement,
Fabien

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Bonjour Fabien,

 

Grand merci pour ta réponse et pour tes trois conseils.

 

Le premier, c'est ce que je m'entraîne à faire, et je crois que j'ai quand même fait des progrès, même si la "spirale ascendante" ne me paraît pas spécialement spectaculaire.

 

Pour le deuxième ("faire au service de son centre préféré…"), je ne comprends pas bien ce que tu me racontes. Peut-être parce que je ne l'ai jamais fait ? Peux-tu m'expliquer autrement et/ou me donner des exemples ?

 

Pour le troisième, "sans mentaliser", dur dur ! J'y arrive quand même quelquefois en récitant intérieurement une sorte de mantra de manière répétitive, en l'occurence plutôt une prière chrétienne. C'est le bon vieux truc de la "prière de Jésus" chère aux Pères du Désert et au "pèlerin russe". Parfois, cela me vient spontanément, et je n'en prends conscience qu'en cours de processus. Mais je me dis que cette sorte de récitation répétitive, ce n'est déjà plus tout à fait "ne rien faire". Qu'en penses-tu ?

 

Je me pose encore une autre question. Je pense que le passage du projet ou de la décision (mental) à l'action-réalisation (instinctif) directement est extrêmement difficile, pour ne pas dire impossible. Il est nécessaire de passer par l'émotionnel, mon centre de support, qui est en mesure de faire le pont entre les deux et de me faire éprouver, ressentir que "c'est faisable". C'est ce que je fais en fait, même sans m'en rendre compte. Mais je ne sais pas trop comment travailler et renforcer ce passage par l'émotionnel. Qu'en penses-tu et que me proposes-tu ?

 

Jean-Jacques

7 mu, aile 6, C++/- S= X-

"Fais que chaque jour ait la chance de devenir le plus beau jour de ta vie" (Mark Twain)

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Fabien Chabreuil

Bonjour Jean-Jacques et tous les autres,

 

"Pour le deuxième ("faire au service de son centre préféré…"), je ne comprends pas bien ce que tu me racontes. Peut-être parce que je ne l'ai jamais fait ? Peux-tu m'expliquer autrement et/ou me donner des exemples ?"

Je voulais dire trouver quelque chose qui soit une satisfaction pour ton mental, mais qui nécessite une forte utilisation de l'instinctif et essayer d'être attentif à l'instinctif. Par exemple, aller voir un musée sur un thème qui te passionne intellectuellement, mais y aller en marche rapide en se concentrant sur son corps.

 

"Mais je me dis que cette sorte de récitation répétitive, ce n'est déjà plus tout à fait 'ne rien faire'. Qu'en penses-tu ?"

C'est un bon exercice parce que cela fixe le mental, l'empêche de divaguer ce qui est très positif pour un 7.

 

Ce que je voulais dire était légèrement différent. Par exemple, contempler une fleur ou tendre un bout de pain à un oiseau et s'immerger totalement dans cet acte sans mentaliser.

 

"C'est ce que je fais en fait, même sans m'en rendre compte. Mais je ne sais pas trop comment travailler et renforcer ce passage par l'émotionnel. Qu'en penses-tu et que me proposes-tu ?"

Oui, c'est ce que je disais ce matin même dans une autre dicussion : suivre l'ordre de la hiérarchie des centres. Pour développer le contact avec l'émotionnel, tu peux, dès que tu te surprends en pleine mentalisation, t'interroger sur ce que tu ressens dans ton corps et nommer l'émotion correspondante.

 

Très amicalement,

Fabien

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  • 2 weeks later...

Bonjour Fabien,

 

Les grands esprits se rencontrent (les mentaux se croient toujours de grands esprits !). J'ai donc bien lu la discussion sur la capacité d'action des 6 mu et constaté l'étonnante convergence sur la notion de "pont". Cela confirme en tout cas que le centre de support est pour tout le monde un verrou fondamental pour accéder au centre réprimé et pour l'équilibrage des centres.

 

Sinon, merci pour tous tes conseils. Je réalise que j'ai un gros travail à faire sur la concentration sur mon corps et l'écoute de mon corps. Etre dans l'ici et maintenant, sans mentaliser, that is the question. Je vais reprendre les bons exercices du stage Essence.

 

A plus,

Jean-Jacques

7 mu, aile 6, C++/- S= X-

"Fais que chaque jour ait la chance de devenir le plus beau jour de ta vie" (Mark Twain)

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Bonjour tout le monde,

 

Je passe en coup de vent, terriblement égotique et néanmoins consciente de l'être, je ne résiste pas à vous partager la citation qui m'est venue à l'esprit pour le 7 mu en vous lisant, en diagonale bien sûr :

"Se contenter d'exister c'est se boire sans soif" Jean-Paul Sartre

Bisous glouton

E7 mu, aile 6, C- S-/+ X=

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