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Changement d’adresse
Analyse

Changement d'adresse : DavidDavid (Emmanuel Mouret) : 9

David manifeste d’un bout à l’autre du film la compulsion d’évitement du conflit. Cela l’amène à ne pas réagir ou à le faire de façon très minimaliste dans des situations où le mécontentement devrait s’exprimer. Au début du film, Anne l’a amené visiter un appartement sous prétexte qu’un ami cherchait un colocataire, puis lui annonce que celui-ci n’existe pas. Il ne sait pas encore qu’Anne va lui proposer d’habiter avec elle, et pourtant son attitude est pour le moins placide :

  Anne : Écoutez… Faut que j’vous avoue quelque chose. C’est pas vrai. Je n’ai pas d’ami qui cherche de colocataire. Je vous ai menti.
  David : Ah bon.

Lors du week-end à Deauville, un voleur arrache son sac à Julia. Elle court après lui, alors que David reste immobile, comme paralysé par sa très forte répression du centre instinctif. Julien, dont l’intervention permet de récupérer le sac et qui est immédiatement tombé sous le charme de Julia, en profite pour s’imposer chez eux, sans que David sache comment refuser. En sa présence, Julien drague Julia, lui fait un massage : toujours aucune réaction. Julien, prétextant qu’il a trop bu, en profite alors pour demander de passer la nuit chez eux, et une fois de plus, David ne sait pas comment dire non :

  Julien : Enfin, je voudrais pas vous déranger non plus.
  David : Euh… C’est-à-dire que… Non, non non, ça va. Ça va.

Il décide alors d’aller faire un tour, laissant le champ libre à Julien, sachant très bien ce qui va se passer, mais incapable de se battre pour conserver Julia dont il est pourtant éperdument amoureux.

Quand il vit avec Julia, il lui est tout aussi impossible d’exprimer durablement une opinion personnelle :

  Julia : Tiens, regarde cette couleur ! Pour mettre dans notre chambre, ce serait bien, non ?
  David : Mais… c’est rose.
  Julia : Enfin, c’est pas n’importe quel rose, c’est rose bohème. Ça te plaît ?
  David : Euh… oui. Oui, oui oui. Ça me plaît, oui.
  Julia : T’as pas l’air emballé.
  David : Ah si, si si. C’est que là, j’étais sur le point de m’endormir et… Ah, mais non. D’ailleurs, plus je le regarde et plus je trouve ça vraiment très très bien.
  Julia : On a les mêmes goûts alors ?
  David : Euh… oui.

Le plan suivant nous le montre en train de repeindre les murs de la chambre en rose. Contrairement à beaucoup de 9, il n’a même pas la force de se lancer dans de la résistance passive…

Quand Julien essaye de retrouver Julia, on trouve la même attitude de refus de la confrontation et de résignation désespérée :

  Julien : Tu peux me donner son numéro, s’il te plaît ?
  David : Oui… Euh, enfin… Non… C’est que… Là, enfin euh… Comme on se voit plus, je l’ai effacé de la mémoire de mon portable.
  Julien : Ah ben, attends ! T’as pas son numéro ? Ben, tu dois bien l’avoir quelque part, c’est pas possible. Peut-être, tu veux pas me le donner ?
  David : Ah si, si si si, je… Je veux bien te le donner, mais c’est, c’est, c’est que je l’ai pas sur moi. Je dois l’avoir à la maison.

Bien évidemment, Julien et Julia vont revivre ensemble, et il se retrouve dans le studio de Julien, insistant pour payer la moitié du loyer.

À la fin du film, il désire qu’Anne vienne vivre dans son studio, mais s’inquiète pourtant de la réaction de l’amie qui devait la loger :

  Anne : C’est dommage que j’ai dit à cette amie de m’héberger. Je t’aurais volontiers dépanné quelque temps, d’autant plus que chez elle, je vais pas vraiment me sentir chez moi, alors que si je partageais un loyer avec toi, psychologiquement, j’aurai l’impression d’être en partie chez moi.
  David : Oui, mais j’imagine que si elle t’attend chez elle, elle va être déçue si tu y vas pas, non ?

Dans tous les épisodes précédemment cités, David sait ce qu’il voudrait, mais ne prend pas le risque du conflit pour l’obtenir. Souvent aussi, il ne sait ni ce qu’il veut, ni ce qu’il ressent :

  Anne : Fais ce que ton cœur te dit de faire.
  David : Mais mon cœur, il ne me dit rien. Ça n’a rien à voir avec le cœur, tout ça, non ?

Quand il a perdu Julia, il ne ressent rien : "Je suis dans un état étrange. Je sais que j’ai subi un choc, un choc terrible. Je sais que je vais être très malheureux, que ça va être très difficile de reprendre goût à la vie, mais là, au moment où je te parle, ben, je suis entre deux états, c’est-à-dire que j’ai subi le choc, mais je suis pas encore malheureux. Ça va venir, c’est sûr, je ne me fais pas de souci, mais c’est pas encore venu. Ça tarde, ça se fait attendre. C’est un peu comme si je me retrouvais à la frontière de deux pays, dans une zone neutre, une grande zone neutre." Une grande zone neutre, magnifique description de l’anesthésie émotionnelle d’un 9 peu intégré.

Identification avancée : David est un 9 α de sous-type sexuel ("Union").

Changement d'adresse : AnneAnne (Frédérique Bel) : 2

À une exception près sur laquelle nous reviendrons, on ne voit Anne qu’avec David, et c’est donc l’expression de l’instinct sexuel qui est l’élément le plus visible de sa personnalité. Typique du 2 sexuel peu intégré, Anne envoie pour créer la relation des signaux de séduction agressive sans en être totalement consciente.

Ainsi, lors de leur première soirée ensemble, David lui montre son cor (et le film insiste avec beaucoup d’humour sur l’homonymie entre cor et corps). Elle commence par s’extasier d’une manière qui fait penser à la fixation de flatterie utilisée là aussi pour établir le lien : "Qu’est-ce qu’il est beau ! Qu’est-ce qu’il est beau ! C’est la première fois que j’en vois un, comme ça, de près." Dès que David commence à jouer, elle va plus loin :

  Anne : Oh. [Elle retrousse la manche de son pull.] Ça m’a fait un frisson. Regardez.
  David : Non, je ne vois rien.
  Anne : Ah. Vous devriez jouer à côté de moi parce que c’est pendant le trajet que vous faites que ça disparaît.
  David : [Il s’assoit sur le canapé à côté d’elle et rejoue.]
  Anne : [Elle enlève promptement son pull.] Regardez ! Oh, il est parti.
  David : On peut dire que je vous donne un frisson, mais seulement un court frisson.
  Anne : Oh, ne soyez pas déçu. C’est juste parce que j’ai bu. Ben oui, c’est scientifique. Le frisson, c’est une sorte de courant d’air glacé qui traverse la peau, et l’alcool par son action réchauffe le sang, et le frisson disparaît.

On notera au passage l’utilisation du centre mental comme support de l’émotionnel extérieur : il s’agit de rassurer David sur l’effet qu’il a sur elle. Ce mécanisme se retrouvera plusieurs fois dans le film.

La conversation continue sur le même ton, jusqu’à l’apothéose :

  Anne : Bon, vous croyez pas qu’il serait temps qu’on aille au lit, là.
  David : Euh… Oui. Oui, oui.
  Anne : En même temps, je veux pas vous brusquer, hein ?
  David : Non, non, non, ça va.
  Anne : On peut encore attendre un peu si vous voulez.
  David : C’est comme vous voulez.
  Anne : Non, moi ce qui vous va me va.

Bien évidemment, David lui saute alors dessus… et elle le repousse parce qu’elle est amoureuse en secret de Gabriel : voilà comment les 2 de sous-type sexuel se font une réputation d’allumeur ! Dommage que la situation soit ainsi : "C’est moi qui suis désolée. J’aurai tant aimé vous faire plaisir."

D’ailleurs, Anne est désolée dès qu’elle estime ne pas avoir été suffisamment disponible pour les autres, David en l’occurrence :

  • "Je suis désolée. Ce soir, j’ai fait que parler de moi."
  • "Je suis désolée", dit-elle après la nuit où ils ont fait l’amour pour la première fois.
  • "Je suis un peu désolée d’être aussi heureuse aujourd’hui, mais ça m’empêche pas d’être triste pour toi. La vérité, c’est que quand je pense à moi, j’suis heureuse et quand je pense à toi, j’suis triste."

Avec David, Anne est positive et optimiste. Elle essaye de l’encourager, en mettant une fois de plus la flatterie en action et le mental en support :

  David : Franchement, dis-moi, j’ai été trop brusque ?
  Anne : Mais non, elle a été surprise, c’est tout.
  David : Mais si elle a été surprise, c’est qu’elle avait pas de sentiments pour moi.
  Anne : Mais non, ça a rien à voir. On peut avoir des sentiments sans en avoir conscience et les découvrir brusquement.
  David : Tu crois que c’est possible ?
  Anne : Ben oui. Dans sa tête à elle, elle a jamais osé s’avouer amoureuse de toi. Tu m’as dit qu’elle était timide et réservée. C’est donc une fille qui a… qui manque de confiance en elle. Elle rencontre un homme plus âgé qu’elle, qui est en plus mature, doué, intelligent, charmant, mais elle ose même pas imaginer que ce type puisse éprouver quelque chose pour elle… Je sais pas… Par peur d’être rejetée. Par peur de souffrir, elle préfère fermer les yeux sur ses sentiments. Évidemment le jour où elle découvre que celui-ci est fou amoureux d’elle, et ben voilà, elle est sous le choc. Elle a même peur qu’on se moque d’elle, tu comprends ?
  David : C’est vrai qu’elle semblait très embarrassée. Tu vois, sur le moment, je savais pas comment l’interpréter, mais c’est logique ce que tu dis. Regarde, pour le premier baiser, elle s’est laissée faire. Elle m’a même pas repoussé. Non, je crois que ta théorie est bonne.
  Anne : Elle a aimé le baiser ?
  David : Ben, je sais pas. Elle était plutôt passive, donc j’ai pas pu vraiment mettre la langue.
  Anne : Oh nooon ! Non, c’est dommage.
  David : Pourquoi ?
  Anne : Parce que si elle avait pu goûter à tes vrais baisers, je sais pas, ç’aurait été un atout supplémentaire.
  David : Mince ! Mince, mince, mince !

Quand Julia tombe amoureuse de Julien et que David pense l’avoir perdue, Anne passe alors à une assistance un peu plus concrète : "Écoute, il faudrait que tu te changes les idées. Je sais pas, je peux peut-être t’aider." Elle se lance dans un véritable coaching pour le remettre sur pied : sport, jeu de société, lectures en commun, etc.

Lorsqu’elle passe une soirée avec David et Julia, Anne ne peut pas s’empêcher de dire du bien de David, ce qui est quand même une belle expression de la compulsion :

  Anne : J’imagine qu’on vous a jamais parlé de David.
  Julia : [Elle fait un tout petit non de la tête.]
  Anne : Ben… Je peux vous dire que c’est vraiment quelqu’un de bien. Mmm. Non, à y réfléchir, je me suis jamais ennuyée avec lui. Je crois même que David est l’homme idéal pour vivre en couple. Euh… Quand je dis l’homme idéal, je voudrais pas que vous croyiez que… que vous puissiez imaginer que… que lui et moi, on… Hein, parce que…

À la fin du film, quand Anne et David souhaitent reprendre leur cohabitation, le mental est encore utilisé au service de l’émotionnel :

  Anne : C’est dommage que j’ai dit à cette amie de m’héberger. Je t’aurais volontiers dépanné quelque temps, d’autant plus que chez elle, je vais pas vraiment me sentir chez moi, alors que si je partageais un loyer avec toi, psychologiquement, j’aurai l’impression d’être en partie chez moi.
  David : Oui, mais j’imagine que si elle t’attend chez elle, elle va être déçue si tu y vas pas, non ?
  Anne : Ben oui… En même temps, j’ai un peu peur de l’envahir avec tous mes cartons.
  David : Parce que tu comptais les mettre chez elle ?
  Anne : Ben oui, où veux-tu que je les mette ?
  David : Ben, il y a de la place chez moi, si tu veux.
  Anne : Ah bon, mais ça va pas prendre trop de place ?
  David : Ah mais pas du tout ! Justement je m’étais fait la remarque que c’était un peu vide. Tu sais, j’ai pas beaucoup d’affaires de mon côté.
  Anne : Oui, et puis ce serait bête de faire des kilomètres avec ces cartons alors que j’ai la possibilité de les mettre à deux pas d’ici, enfin, ce serait pas logique.
  David : Et bien, oui, c’est ça. C’est vraiment juste une question de logique.
  Anne : Ben oui, c’est à ça que nous sert la raison. À raisonner logiquement. Bon, je vais appeler cette amie pour la prévenir que c’est plus logique qu’on fasse comme ça.

On remarquera dans la première réplique de cet échange qu’aller chez David, ce dont elle a envie, serait le "dépanner" et qu’à l’inverse, cette notion d’aide n’apparaît pas avec l’amie qui lui rend le service de la loger le temps qu’elle trouve un appartement : "C’est dommage que j’ai dit à cette amie de m’héberger." D’ailleurs, ne pas aller chez l’amie sera un moyen de ne pas "l’envahir" et donc certainement de lui rendre service…

Un autre élément lié au type 2 est plus sous-entendu qu’exprimé directement. Le début du film nous montre à quel point David souffre de la solitude et notamment de l’absence de relation féminine : il s’attarde devant toute photographie de femme et se retourne sur toutes celles qu’il croise. On peut supposer que ce désarroi attire Anne. D’ailleurs, elle est attirée par Gabriel qui ne semble pas non plus aller très bien comme le montre son regard "si doux, si triste".

Quant à son métier, il intéresse surtout Anne parce qu’il permet des rencontres : "C’est jamais vraiment la routine. je rencontre des professeurs d’université, des comptables, des coiffeurs…"

Identification avancée : Anne est un 2 μ de sous-type sexuel ("Séduction agressive").

Changement d'adresse : JuliaJulia (Fanny Valette) : 5

Ce n’est pas sa communication verbale qui permet de déterminer l’ennéatype de Julia ! Elle ne dit quasiment rien spontanément, et quand elle répond, c’est le plus souvent par un simple signe de tête le plus discret possible. Par contre, son regard est en permanence attentif, montrant une attention dirigée vers l’extérieur. Une scène très typique de l’attitude corporelle du 5 nous la montre devant la porte de son immeuble après qu’elle soit allée acheter un cor avec David : à la fois, elle regarde David et elle s’appuie contre le mur comme pour y rentrer.

La seule chose qui semble intéresser Anne, jusqu’à sa rencontre avec Julien, ce sont ses études de vétérinaire. Sa mère qui la décrit comme "si studieuse, si travailleuse" s’en inquiète : "Elle ne sort jamais le soir. Je ne la vois jamais sourire. Je ne la vois jamais s’amuser. Elle ne ramène jamais un garçon à la maison. Ni même une fille."

D’ailleurs, alors qu’elle a accepté d’aller prendre un café avec David, elle le quittera en quelques secondes pour un copain qui a pu "récupérer les corrigés des QCM des trois derniers concours." : "Si ça t’intéresse, je peux te les passer. Ils sont chez moi."

Julia n’a aucune conscience de son ressenti intérieur :

  David : Julia, j’ai très envie de t’embrasser. [Il l’embrasse.]
  Julia : [Elle reste immobile et figée.]
  David : Oooh ! Tu trouves pas qu’il y a des moments magiques dans la vie ?
  Julia : Je sais pas.
  David : Comment ça tu sais pas ?
  Julia : Ben, je sais pas trop ce que t’entends par magique.
  David : Je veux dire super, merveilleux, miraculeux.
  Julia : Ben, si on réfléchit, la vie est tout le temps miraculeuse puisqu’on peut pas l’expliquer. Même quand on se décompose, y’en a d’autres qui se recomposent.
  David : Humm. [Il se penche pour l’embrasser à nouveau.]
  Julia : [Elle détourne la tête.]
  David : Qu’est qu’il y a ? Tu ne ressens rien pour moi ?
  Julia : [Elle hausse les sourcils.] Je sais pas.
  David : Je t’aime Julia. Je t’aime comme j’ai jamais aimé quelqu’un.
  Julia : [Elle fait une mimique d’incompréhension.] T’es pas fâché ?
  David : Je comprends. J’ai été trop brusque. Je saurais attendre. Je saurais être patient le temps qu’il faut.

On notera au passage l’utilisation du centre mental pour décrire de manière très romantique la magie de l’existence !

Même avec Julien dont elle est immédiatement tombée amoureuse, elle ne sait pas répondre à une question personnelle :

  Julien : Donne-moi tes trois animaux préférés.
  Julia : J’sais pas…

Quand elle est désespérée de n’avoir pas de nouvelles de Julien, elle s’inquiète de l’image mentale qu’elle donne d’elle-même : "Tu dois penser que j’suis idiote de croire qu’il va me rappeler."

Identification avancée : Julia est un 5 α de sous-type conservation ("Château fort").

Changement d'adresse : JulienJulien (Dany Brillant) : 8

Julien sait parfaitement ce qu’il veut et agit immédiatement et directement pour l’obtenir.

À Deauville, quand le voleur part en courant avec le sac de Julia, il s’interpose fermement et sans hésitation : "Police ! Arrêtez-vous !" Il tombe aussitôt amoureux de Julia et à partir de là, fera tout pour ne pas laisser le choix à David :

  David : Je ne sais vraiment pas comment vous remercier.
  Julien : Oh ben moi je sais. Oui. Vous allez m’inviter à prendre un verre. Comme ça, vous vous sentirez plus redevable, et puis [en regardant Julia] on pourra faire connaissance.

Lui offrir un verre est plus un ordre qu’une proposition ! Et comme David ne connaît pas de café ouvert à cette heure tardive, voilà Julien installé chez eux. Il s’assied à côté de Julia, trinque avec elle et lui parle en ignorant complètement la présence de David, lui propose un massage et s’arrange pour passer la nuit avec Julia pendant que David reste tout ce temps dehors sur un banc.

Comme Julia lui a donné par erreur un mauvais numéro de téléphone, il ne peut pas la joindre, mais il rencontre par hasard David. Dès lors, il va faire pression sur lui pour qu’il lui donne les coordonnées de Julia, puis organise une rencontre avec elle. C’est la communication non verbale qui exprime l’ennéatype. Verbalement, il est impératif, mais aimable avec David : "Il faut que je la voie. Il faut que je lui parle absolument. Arrange-moi un rendez-vous, s’il te plaît. Je t’en supplie." Mais en même temps, il l’agrippe par le col, tape du poing sur le mur : il y a une menace constante qui est exprimée par ce canal. Julien n’est pas prêt à baisser les bras : "Tu crois ou t’en es sûr ? Parce que moi, tu comprends, si je sens qu’elle est pas vraiment complètement amoureuse de lui, je peux pas m’empêcher d’espérer."

La passion d’excès, sous sa forme de luxure, est aussi mentionnée au détour d’une phrase : "Je vais te dire un truc, David, des filles, j’en ai connu. Beaucoup, hein ! Mais Julia, je sais pas ce qui s’est passé, dès que je l’ai vue, j’ai ressenti un truc que j’avais jamais ressenti."

Identification avancée : Julien est un 8 α de sous-type sexuel ("Possessivité").

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